Voici notre avis : « Cette prise à bail concerne le nouveau site à construire qui va remplacer le bâtiment actuel dans la zone nord-est de Tours à 2,3 km des locaux actuels. La signature du bail est prévue pour juin / juillet 2023.
Les élus déplorent l’absence d’analyse précise sur les
impacts sur les temps de trajet domicile-travail et l’articulation vie
professionnelle-vie privée des salariés.
Les élus regrettent que les élus du CSE SBS ne soient pas
informés ni consultés alors qu’ils sont aussi concernés (217 salariés SBS
concernés).
Les élus donnent un avis négatif sur la prise à bail Tours/Monconseil pour les
raisons suivantes :
1) La taille du site retenu est moitié moins grande que le
site actuel avec moitié moins de postes de travail. 2500 m² à
la place de 4226 m² et 200 postes au lieu des 394 actuels. Ce qui est
une dégradation des conditions de travail.
2) Ce futur site prévoit de remplacer les bureaux par des open
space qui aujourd’hui n’existent pas sur le site car la totalité des postes
sont dans des bureaux. Ceci est une dégradation des conditions de travail.
3) La taille du site retenu obligera l’employeur à recourir au flex
office. De plus, il obligera au télétravail, indépendamment du volontariat
des salariés. Ce sont des dégradations des conditions de travail.
4) Il n’y aura que 52 places de parking soit 1 place pour 4
postes de travail. Ceci est totalement insuffisant au regard du nombre de
salariés obligés de prendre leur véhicule pour aller au travail, ce qui est
une dégradation des conditions de travail.
5) La situation du nouveau site retenu sera plus compliquée en termes
de circulation automobile pour les salariés, ce qui est une
dégradation des conditions de travail.
6) Le manque d’offre de restauration autour du site retenu va
obliger les salariés à reprendre leur voiture à midi, ce qui est en décalage
avec la politique écologique affichée par le groupe. Aujourd’hui, les
salariés bénéficient d’un RIE dans le bâtiment même. Ceci constitue aussi une dégradation des
conditions de travail.
Tout ceci ne respecte pas l’obligation de l’employeur
d’amélioration continue des conditions de travail des salariés.
De plus, la direction se targue d’une
«baisse d’empreinte écologique » avec l’abandon d’un site déjà construit, et la
construction d’un nouveau site !
La bétonisation d’un nouvel espace ne peut
être revendiquée comme une amélioration écologique.
L’avis des élus ne peut
donc être que fortement négatif … malgré la présence d’une salle de fitness à
300 mètres !
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