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mercredi 11 août 2021

L'Essentiel du CSE SSG de juillet 2021 : Point sanitaire, Info éco, Effectifs, ...

Le CSE des 22, 23 et 27 juillet :

Entrée de CSE

À la lecture de l’ordre du jour et des horaires prévus pour certaines interventions, vos élus CFDT demandent à la direction qu’elles sont les priorités de l’entreprise. 2 heures sont prévues pour la présentation de l’outil Jet mais seulement 1 heure pour la restitution de l’expertise économique.

De plus, que penser de la non présence, comme lors de la restitution de l’expertise sur les orientations stratégiques, de Messieurs Paris et Malargé.

Les élus CFDT s’interrogent sur l’intérêt que portent nos dirigeants sur les expertises menées par le CSE.

Point 1 - Reprise des points non traités du CSE de fin juin

Une fois n’est pas coutume, le CSE du mois précédent n’ayant pas pu se terminer faute de temps, et cela même après une prolongation, les points non traités ont été reportés à ce CSE.

1.1 : Information en vue de la consultation sur la politique sociale 2020

Le cabinet Technologia, désigné par le CSE pour réaliser cette expertise, est en train de finaliser la liste des données dont il a besoin pour mener à bien sa mission.

Vos élus CFDT demandent à être destinataire de la lettre de mission dont ils n’ont pas connaissance.

Nous demandons également à la direction de présenter aux élus les documents envoyés pour ce point de l’ordre du jour afin de répondre aux questions des élus. Ce n’est pas parce qu’une expertise est lancée que le débat ne doit pas avoir lieu. Nous rappelons notamment que, conformément à l’accord Handicap, le bilan Handicap doit être présenté en CSE.

1.2 : Montant de la prime vacances 2021

La prime de vacances SSG s’élève à 281,69€. Elle est plus élevée que l’année précédente en raison d’un nombre plus important de jours de congés cette année. Il existe encore 2 groupes fermés : 1 ex-Steria et 1 ex-Inforsud.

1.3 : Présentation des indicateurs RPS

Nous découvrons donc les indicateurs choisis par la direction et la CSSCT, sans concertation avec l’ensemble des élus du CSE. Indicateurs notés au nombre de 28 mais la liste fournie n’en contient que 22. Il faut insister pour avoir la liste exhaustive de ces indicateurs.

Aucune discussion ni modification possible par les élus du CSE. Nous apprenons également que la mise à disposition de ces indicateurs à tous les élus de l’instance n’est pas prévue.

Encore une fois, la direction bafoue les prérogatives du CSE.

1.4 : Bilan Accidents du Travail T2 2021

Document fourni mais non commenté en séance.

1.5 : Infirmerie : point sur les différents sites et les postes d’infirmiers

Les postes infirmiers sont les suivants à SSG :

-          1 infirmière pour l’ensemble des sites de Kléber, Manhattan, Puteaux, Montreuil, Triangle, ce qui parait bien faible au vue des effectifs cumulés de ces 5 sites. Le futur site de Latitude accueillera pour sa part 2 postes infirmiers.

-          1 infirmière à Meudon.

-          1 infirmier à Lyon.

-          1 infirmier à Nantes.

-          2 infirmières à Toulouse.

-          1 infirmière à Nice.

2 postes sont en recrutement pour Rennes et Lille. Ce qui semble tardif au vu des règles qui devraient être appliquées dans l’entreprise : 1 poste d’infirmière pour 500 à 1 000 salariés et 1 de plus par tranche de 1 000 salariés.

Les effectifs de Lille et de Rennes sont au-delà des 500 salariés depuis longtemps.

Point 2 : « Partage d’information sur l’évolution de l’entreprise »

2.1 : Info économique Groupe

En raison de la publication trimestrielle des chiffres prévue dans les jours à venir, Vincent Paris ne peut rien nous dire concernant les infos économiques.

Vos élus profitent de la présence de Vincent Paris pour l’interroger sur le fonctionnement du nouveau plan lancé par la direction pour « les collaborateurs dont l’entreprise ne peut pas se passer » (ndlr : le top management). Comprenez-le comme vous voulez mais le message est clair : ce qui est important dans cette entreprise, ceux sont les chefs.

Alors de quoi est composé le nouveau cadeau imaginé par la DG pour ses « petits chouchous » : un plan d’intéressement à long terme (LTI).  C’est un plan qui court sur les 3 prochaines années avec des objectifs supérieurs à ceux annoncés au marché. Contrairement aux autres plans déjà réalisés, il s’agit d’un plan sur 3 ans (2021/2022/2023) avec un cumul des objectifs des 3 années.

Au final, ce sont 219 800 actions qui seront distribuées (1% du capital de l’entreprise) soit environ 37 millions d’euros (au cours actuel).

En guise d’explication : la concurrence met en place les mêmes types de plan et si SSG ne fait pas pareil elle verra son élite partir à la concurrence.

Le pactole sera distribué à 391 personnes maximum, aux TOP managers, « à la crème de la crème », aux gens importants. (#PasvousPasnous). Il faudra qu’ils justifient de 3 ou 4 ans de présence dans l’entreprise au moment où le plan se terminera et évidemment qu’ils aient atteint leurs objectifs (avec l’aide des autres salariés qui eux ne comptent pas, à qui on donne un intéressement au rabais, pas de participation et des d’augmentations de salaire au lance pierre).

Nous vous laissons juger de l’écart avec les maigres 6 millions distribués aux salariés au titre de l’intéressement de 2020. Tout porte à croire que certains prennent la cerise sur le gâteau ET le gâteau et d’autres les miettes …

2.2 : Point sanitaire

La direction nous présente l’état des lieux comme à chaque CSE. La situation reste fragile. Il y a une stabilisation en Inde et en France mais des nouveaux cas en Espagne et UK. La 4ème vague arrive et certains indicateurs commencent à le montrer. En effet, on note un rebond en France en fin de semaine : 11 nouveaux cas (4 sur sites Sopra Steria et 7 en télétravail).

La direction souhaite garder une attitude de prudence car elle n’a pas de visibilité sur l’impact du variant Delta. Elle attend les nouvelles mesures, dont celles liées au Pass Sanitaire, avant d’analyser si elle doit modifier ou non le protocole en vigueur à Sopra Steria.

Les élus demandent à la direction de refaire une communication site rappelant que le port du masque est obligatoire (même si l’on est vacciné) car un relâchement a été constaté sur plusieurs sites.

Vos élus CFDT demandent également la liste des sites clients dits « ERP » (établissement recevant du public) et pour lesquels devraient s’appliquer le Pass Sanitaire. Les sites de l’APHP sont des ERP par exemple.

Le principe du volontariat pour le retour sur site demeure plus que jamais de circonstance.

Petit rappel : si vous devez effectuer un test PCR dans le cadre de votre activité professionnelle (mission client, déplacement, …), celui-ci est pris en charge par l’entreprise.

2.3 : Information sur la gestion des compétences projet dans l’outil JET

L’outil JET est un unique outil pour le pilotage opérationnel et financier des projets. Il ne sera pas imposé et restera au bon vouloir de chaque chef de projet. Il leur permettra de saisir facilement leurs prévisions et de piloter leurs trajectoires.

Les élus du CSE portent un point d’attention particulier sur la gestion des compétences faite par cet outil : en effet le chef de projet définit des objectifs de compétences sur le projet, par la suite le salarié s’auto-évalue sur ces compétences ou le chef de projet fait lui-même cette évaluation. Nous ne souhaitons donc pas que cet outil soit une nouvelle façon d’évaluer les salariés, ce qui pourrait donner du grain à moudre lors d’un licenciement.

La direction nous assure que ce n’est absolument pas l’objet et ni le sujet.

On peut s’étonner également que la saisie des compétences ne se fasse pas en utilisant les critères du référentiel métier de l’entreprise.

2.4 : Info économique France

Cyril Malargé présente le tour d’horizon économique en France. Le 1er semestre est très correct mais le budget constitué en novembre 2020 était très prudent. On note une activité dans le secteur informatique qui est repartie à la hausse.

Pour le second semestre, il faut attendre le V2 de septembre pour permettre de commencer à se projeter sur la fin d’année. C. Malargé annonce qu’il faut rester prudent au vue de la situation sanitaire et de ce que l’on a vécu jusqu’ici.

Focus sur le vertical Transport :

800 personnes réparties sur Lille, Lyon, Nantes et Paris. Recrutements envisagés : 70 personnes plutôt N1 technique et plutôt en province.

L’année 2020 est très compliquée.

Les objectifs pour 2021 :

-          SNCF : tenir nos positions, faire évoluer notre perception client et élargir nos positions.

-          La Poste : se positionner auprès des métiers.

-          Autres comptes : élargir nos positionnements sur le transport en allant sur la logistique.

2.5 : Effectifs

À fin juin, l’effectif SSG était de 13 317 salariés, en intégrant les effectifs de Sodifrance présents depuis le 1er avril, soit un peu plus de 900 salariés.

La direction nous indique que les salariés de Sodifrance, une fois intégrés à SSG, ne feront pas l’objet d’un suivi particulier pour savoir si l’intégration s’est bien passée.

Réponse surprenante puisque l’on sait que la direction s’est engagée par accord auprès des élus Sodifrance, lors du rachat, à faire un suivi de la bonne intégration des salariés.

Les démissions repartent à la hausse pour atteindre le niveau d’avant crise en 2019. Il est à noter que les sites ayant peu d’effectifs connaissent une hémorragie plus importante que les autres.

C. Malargé se veut rassurant sur ce sujet en précisant que ces derniers ont, aux yeux de la direction générale, la même importance que des sites aux effectifs importants.

Comme à l’accoutumée, à la question : que fait la direction pour garder et retenir ses salariés ? Pas de réponse précise et de plan d’actions de sa part.

2.6 : Consultation sur la situation économique et financière 2020

Vos élus CFDT ne votent pas l’avis proposé par la majorité au CSE et justifient leur vote abstentionniste :

-          Bien que l’avis rendu soit vrai dans son ensemble, il reste néanmoins un peu trop gentil envers les manquements de la direction ;

-          La très mauvaise répartition des richesses de l’entreprise n’est pas acceptable et la direction ne compte pas changer de politique ;

-          Il manque les flux financiers inter-sociétés qui permettraient de se rendre compte de l’effort d’investissement de SSG surtout vis-à-vis de SBS et de ce qu’ils deviennent ;

-          L’accord télétravail est trop timide et ne permettra pas d’en faire un atout pour le recrutement car il ne présente aucun avantage face à la concurrence des autres ESN.

Point 3 : Approbation des PV

RAS

Point 4 : Ressources humaines

4.1 : Travail du dimanche

Vos élus CFDT redemandent à ce que les salariés en forfait jour puissent bénéficier de l’indemnité compensatrice d’annulation tardive d’un travail planifié un dimanche ou un jour férié.

Cette disposition présente dans l’accord temps de travail ne concerne que les salariés en heure, ce qui est pour nous discriminatoire.

Vos élus CFDT redemandent également à ce que soit payée une journée complète de travail (et non seulement les heures effectuées) pour tous travaux du dimanche. 

4.2 : Informations trimestrielles (entretiens d’évolutions, astreintes, effectifs, formation)

Astreintes : comme dirait l’adage « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage », la CFDT indique à nouveau son incompréhension. Certaines astreintes comportent des dixièmes et centièmes d’heure, ce qui parait difficilement concevable dans la mesure où PTA ne permet de saisir que des heures pleines, la direction prend le point et doit se renseigner.

Point 5 : Lancement de la désignation des RP aux sièges vacants en cours de mandature

Refus catégorique des élus Traid-Union à la demande de décalage en octobre (au lieu de septembre) pour la désignation des RP.

Pas de vote pour décider de décaler ou non la date. Décision unilatérale (ou plutôt duo-latérale) et symbiotique de la direction et des élus Traid-Union.

Vos élus CFDT regrettent, encore et une fois de plus, la manière dont sont prises certaines décisions dans cette instance, au plus grand mépris de toutes les règles démocratiques.

Point 6 : Fonctionnement du CSEE

6.1 : Bureaux, Commissions, Groupes de travail, CSE Central, Conseil d’Administration,…

Ce point a porté principalement sur le groupe de travail constitué sur les indemnités kilométriques.

Suite à la décision de justice demandant à la direction de supprimer les zones urbaines qui s’opposaient aux principes de l’article 50 de la convention collective : « Les déplacements hors du lieu de travail habituel nécessités par le service ne doivent pas être pour le salarié l’occasion d’une charge supplémentaire ou d’une diminution de salaire ».

Pour compenser cette décision de justice, la direction veut mettre en place unilatéralement la règle de triangulation suivante :

o   Lorsque le lieu de mission est situé à moins de 20 km du site de rattachement : le montant des frais remboursés est établi sur la base de la différence entre la distance kilométrique correspondant au trajet domicile–lieu de mission et celle correspondant au trajet domicile–site de rattachement (c’est-à-dire la distance domicile-lieu de mission moins la distance domicile-site de rattachement), le nombre de Km ainsi obtenu étant valorisé selon le barème d’IK en vigueur.

o   Lorsque le lieu de mission est situé à plus de 20 km du site de rattachement : le montant des frais remboursés est établi sur la base de la distance kilométrique correspondant au trajet domicile-lieu de mission, plafonnée au trajet site de rattachement-lieu de mission.

Cette règle ne convient pas au groupe de travail qui attend toujours des compléments d’information.

Concernant le groupe de travail sur la retraite complémentaire : un expert a été nommé pour vérifier que les cotisations retraites ont bien été prises en compte par les organismes ad hoc.

Au mois de juillet, la direction ne semble pas vouloir faire avancer cette expertise, pourtant votée depuis octobre 2020.

6.2 : Demande d’augmentation de la subvention employeur sur les CESU

La direction accepte de passer la subvention employeur de 157,9K€ à 175 K€ sur les CESU.

Point 5 : Points divers

Entendu par l'Autorité des Marchés Financiers, le leader européen de la gestion d'actifs Amundi pourrait bien devoir débourser 38 millions d'euros, montant de l'amende requise par le gendarme de la bourse.

Cette annonce ne devrait pas entamer la collaboration de Sopra Steria avec Amundi.


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