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lundi 29 août 2022

Message de la CFDT CS Group : ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION À L’USAGE DES DIRIGEANTS ACTUELS ET/OU FUTURS

Message de la CFDT CS Group, dont la société va être rachetée par Sopra Steria : à méditer !

ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION À L’USAGE DES DIRIGEANTS ACTUELS ET/OU FUTURS
 

1er trimestre 2022 : 550 000 salariés ont démissionné, du jamais vu
 

En France, au premier trimestre 2022, environ 550 000 salariés, hors ruptures conventionnelles, ont démissionné. Ce phénomène s’observe aussi dans nos entreprises.

Le système est à bout de souffle. Les communications d’entreprise vides de sens et sans rapport avec la réalité du travail, n’arrivent plus à duper personne.

Ceci est une opportunité : les directions qui veulent attirer des salariés devront proposer des conditions de travail (matérielles et sociales) dignes et respectueuses du travail.

 

Si l’organisation du travail imposée ne donne pas satisfaction, les salariés peuvent aller voir ailleurs pour avoir mieux…et ils seraient bien bêtes de s’en priver


 

Respect du travail des salariés

Dans la situation actuelle, la survie des entreprises passe par leur capacité à recruter et garder son personnel.  Pour cela, une seule solution : mettre en place une organisation centrée sur la question du travail.


Dès lors, nous pourrions conseiller aux dirigeants actuels et/ou futurs :

  • d’arrêter leur communication insipide et creuse ayant pour vocation d’emballer du vide et de la coercition. Il n’y a pas pire répulsif que l’impression d’être pris pour un imbécile. Stop au baratin. Les salariés n’ont que faire de l’agilité, de la proactivité, de la marque employeur, des territoires / villages de flex-office et autres bureaux dynamiques…
  • d’arrêter de dégrader les conditions de travail : densification des bureaux, matériel obsolète, flex-office, généralisation contrainte du télétravail, dégradation des salaires du fait de l’inflation, etc...
  • d’arrêter de casser les collectifs de travail qui ont développé un savoir-faire pour travailler ensemble car c’est dans ces relations informelles que se niche le plaisir de travailler,
  • d’arrêter la prétention d’ « apprendre » aux équipes comment travailler (alors même que ces « élites »  ne connaissent pas le travail que nous effectuons).

En revanche, nous pourrions leur conseiller :

  • une communication d’entreprise centrée sur le travail réel,
  • une amélioration des conditions matérielles de travail,
  • une prise en compte, en priorité, de la richesse des collectifs de travail qui n’ont pas besoin des directions pour apprendre à travailler et avoir du plaisir à le faire.

C’est à ces conditions que les entreprises pourront attirer et fidéliser les salariés

 
Rachat par SOPRA : les fusions sont toujours synonymes de casse sociale
 

La réalisation du projet de rachat de CS-Group par Sopra entre pleinement dans ce cadre. Partout l’expérience a montré que ces fusions-acquisitions provoquent une casse sociale importante avec :

  • l’hémorragie des effectifs allant jusqu’à mettre en danger le travail à réaliser,
  • la casse des collectifs de travail ayant, au fil des projets, développé la capacité à travailler ensemble de façon efficiente (richesse inestimable).
  • un cortège interminable de salariés mis à l’écart, laissés pour compte, en arrêt maladie, en dépression, etc..

Avec le rachat de CS-Group par Sopra, deux possibilités incompatibles existent :

  • maintenir les équipes de travail et les collectifs de salariés sans les déstructurer
  • ou détruire la structure de CS-Group avec pour conséquence l’hémorragie des effectifs et une casse sociale importante.

Le maintien d’une structure juridiquement autonome permettra à la direction de Sopra de limiter l’hémorragie de salariés et la casse sociale. Nous demandons à la direction de CS-Group et de Sopra d’œuvrer en ce sens.

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