Et voilà
votre Essentiel du CE SSG de fin mai 2019, le résumé des points importants du
CE par vos élus CFDT !
Au
programme :
Ø Acquisition SSG en Allemagne… pour
SBS !
Ø Temps de travail 2018 : des
résultats qui en disent long ! toujours 3% de saisie et aussi peu d’heures
supplémentaires malgré les projets dépassés partout…
Ø Entrées/Sorties
Ø À qui profite le Plan
d’économie ?
Ø Le téléphone personnel outil de
travail ?
Ø Journée de solidarité
Ø RGPD : quand la direction fait
disparaitre les preuves de son illégalité…
Ø …
Bonne lecture, et n’oubliez pas de voter CFDT aux
prochaines élections (fin 2019), la seule OS à vous donner autant
d’informations sur toutes les sociétés du groupe ! ;)
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Transmettez à tous les salariés du groupe autour de vous : pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute, par vos élus CE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel, pour cela un seul mail au robot de yahoo, à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr !
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l Point 1 : Présentation « Digital
Enablement Plateform »
|
La solution a
été lancée fin 2018. Il s’agit d’un projet groupe avec des parcours de
formation en cours d’élaboration.
Ce produit
adopte les technologies, méthodes et tendances du marché actuel, tel que le
CDK (Delivery Continual), l’Innersource (mutualisation des sources), le
Devops (Time to Market) ou le Cloud Hybride (Cloud Privé et Public). Dans le cas de cette plateforme,
les 2 Clouds sont hébergés dans un centre de données localisées en France.
Des Portails ou Marketplace permettront l’accès à ces Clouds.
Dans le cas d’un Cloud privé, les serveurs sont
dédiés à une seule entreprise. Ces serveurs peuvent être sur site, ou
hors-site. Dans le cas d’un Cloud
public, les serveurs sont partagés entre les différents clients d’un
fournisseur.
Le but recherché est l’adaptation du produit DEP à la démarche client
(forcement unique).
À suivre pour sa mise en place et son impact…
|
l Point 2 : Projet de prise de
participation SSG sur des groupements de banques Allemandes (pour SBS)
|
SSG va contribuer au développement
externe de SBS en devenant actionnaire majoritaire d’un nouveau groupement
bancaire SDV-NEU regroupant plusieurs Sparda Banques. Le projet s’achèvera
d’ici 2024.
Pour rappel, SSG génère un CA de 400 millions en Allemagne et SBS 30
millions, l’ambition est donc bien de développer le CA de SBS en Allemagne.
Tout ceci ne fera pas sans casse sociale : Sur les 350 salariés
Allemands de SDV-NEU, un tiers devront partir. Dans quelles conditions ?
Mystère. Parallèlement toutes les applications mainframe devront migrer sous
UNIX, avec un coût prévu de 80000 jours pris en charge à 60% par les équipes
SBS et à 40% par celles de SDV-NEU.
Les élus ont rendu l’avis suivant :
« Les élus du Comité d’établissement sont
consultés ce jour sur le projet de prise de participation de Sopra Steria
Group dans SDV-IT, société de prestations de service IT du réseau de banques
allemandes Sparda.
Dans le cadre de cette
consultation, les élus du Comité d’établissement ont :
§ eu présentation du projet suivie d’échanges avec MM. Vincent
Paris, Directeur général, et François Lefebvre, Directeur financier adjoint,
lors de la réunion plénière du 15 avril 2019 ;
§ décidé de commanditer une expertise libre afin de parfaire leur
compréhension du projet ;
§ pu bénéficier à ce titre de l’assistance du cabinet Syndex, qui
présenté ses conclusions lors de la réunion plénière du CE du 22 mai 2019.
Pour rappel, le cahier des charges définie par la Commission
économique du CE de SSG et confié au cabinet Syndex devait permettre :
§ d’apporter aux élus une vision claire sur le montage juridique,
organisationnel et financier de SDV, et notamment les différents engagements
contractuels et actionnariaux liant Sopra Steria Group et le réseau des
banques Sparda ;
§ de mettre en lumière l’ensemble des risques opérationnels liés à
l’exécution du plan de transformation de SDV (modèle d’affaires,
organisation, système d’information…),
§ de détailler les sous-jacents du business plan du projet, du
côté de SDV comme du côté de Sopra Banking Software ;
§ de mesurer le coût global du projet : prises de participation,
exécution du plan de transformation… ;
§ d’étudier les conséquences financières possibles liées aux aléas
du projet sur les comptes de Sopra Steria Group.
En premier
lieu, les élus constatent que les instances représentatives du personnel de
SDV-IT n’ont pas été consultées sur le projet alors même que le projet
présente des risques majeurs sur l’emploi à court et moyen terme. Le
processus d’information-consultation du CE de SSG constitue quant à lui une
des conditions contractuelles préalables à la mise en œuvre du projet.
Ce sont
bien les salariés de SDV-IT qui seront durablement impactés par le
projet :
§ d’une part, ces derniers devront faire face à une
restructuration profonde, d’importantes économies de masse salariale sont
prévus, de l’ordre de 14 M€ en base annuelle, se traduisant par une réduction
drastique des effectifs (de 350 ETP à 210 ETP d’ici 2024) ;
§ d’autre part, les salariés restant devront en parallèle
s’adapter à marche forcée à un nouveau mode de management axé sur le suivi et
le pilotage de la performance. Ce changement de paradigme, à savoir passer
d’un centre de coût à un centre de profit, pourrait être mal vécu pour
certains salariés dont les pratiques professionnelles peuvent être fortement
ancrées compte tenu de l’âge et l’ancienneté moyenne des effectifs de SDV-IT.
Les élus
s’inquiètent par ailleurs de l’impact potentiel de ces changements culturels
et de restructuration sur le bon déroulée de la transformation technologique
de SDV : conditions de travail, absentéisme, départ de salariés ayant
des compétences clés dans l’exécution du projet, conflits sociaux.
Au regard
de l’expérience de ces dernières années quant aux déploiements des projets de
Sopra Banking Software (Cassiopae et la Banque Postale), les élus considèrent
que la transformation technologique n’est pas sans risque important, et ce
même si certaines mesures de prudence ont été prises au plan d’affaires en
quantifiant de manière large les moyens dédiés à la transformation
(80 000 jours homme contre 60 000 jours homme indiqués aux Sparda).
Au-delà de ces considérations,
la transformation technologique d’une solution robuste et approuvée du milieu
bancaire, à savoir le mainframe, vers Unix comporte une part de risque
supplémentaire.
La gestion
de l’infrastructure dans le projet nous interroge à plusieurs titres :
-
le projet envisage de maintenir
la solution T-Systems sans proposer les alternatives internes à Sopra Steria
Group (I2S) ;
-
les objectifs de réduction de
coût souhaités par la direction, de 6,4 à 12 M€ nous semblent ambitieux et
dépendent fortement des choix de T-Systems qui pourrait ne pas adhérer au
projet proposé : sortie prématurée, non réalisation des économies
attendues au plan d’affaires…
Le projet
envisage la migration de 6 nouvelles banques. Les élus sont partagés entre
manque d’ambition et difficulté commerciale à migrer de nouvelles
banques : la frilosité de n’intégrer que 6 nouvelles banques dans le
plan d’affaires nous interroge sur notre capacité réelle à pénétrer le
marché, pourtant composé de près de 2 000 institutions financières.
Si le
projet s’inscrit dans les orientations stratégiques du groupe, dont son
développement en Allemagne et dans les Solutions, les élus constatent que
celui-ci aura un impact non
négligeable sur le ROA consolidé durant la période de transformation
2019-2022, et donc sur le critère de calcul de l’intéressement qui impact
l’ensemble des salariés du groupe Sopra Steria en France. Les élus demandent
à ce que l’impact du projet sur le ROA consolidé soit neutralisé jusqu’à
post-transformation soit 2022.
Pour
conclure, les élus demandent à être informés de l’avancée du projet aux dates
clés suivantes :
-
fin 2019 : cut-off et
révisions du plan d’affaires le cas échéant
-
fin 2020 : bilan de la
première évaluation du projet PRISMA
-
fin 2021 : fin de
l’évaluation de la transformation »
|
l Point 4 : Éthique Groupe :
demande d’information sur l’éventuelle implication de Sopra Steria dans les
programmes d’armement français retrouvés sur le terrain du Yémen
|
La direction nous affirme qu’elle n’est pas
impliquée dans ce type de programme d’armement tout particulièrement sur le
terrain du Yemen.
Elle
précise, de plus, que la règle n’a pas changé et que tout salarié peut refuser ou se
désengager d’un projet en rapport avec l’armée si celui-ci lui pose un
problème d’éthique.
|
l Point 10 : Temps de travail
|
Petite
leçon de statistique en séance. Quel plaisir de revoir des bases expliquées
par la direction concernant la façon de calculer un taux de saisie.
Explications.
La
direction annonce un taux de saisie dans l’outil temps de travail de,
accrochez-vous bien : 13,93% sur l’année 2018. Incroyable bon en
avant ? Mais non : il suffit de créer la bonne formule de calcul
pour calculer le taux annuel et tout va mieux. Car le taux de saisie moyen mensuel est de
3,24% … il n’a pas changé entre
2017 et 2018 d’ailleurs. Toujours
aussi bas, aussi ridicule. Rien ne change sur ce plan-là : la
déclaration des heures n’est toujours pas effectuée. La plupart des salariés
reçoivent des pressions pour ne pas saisir les heures et évidemment ça
fonctionne.
Donc
la direction a créé une formule de calcul qui divise des choux par des
patates pour obtenir un taux « plus acceptable ». Cette
malhonnêteté montre bien l’attitude vis-à-vis des déclarations des heures
supplémentaires dans cette entreprise.
Pour
celles et ceux que cela intéresse voici la formule de calcul du « taux
de saisie annuel de la direction qui fait mieux » :
Formule de calcul :
Nbre de collaborateurs distincts ayant déclaré au moins 1 fois des hrs sur
les 12 mois glissants (de fév 17 à janv 18 inclus) / Effectif éligible à fin
janv 18
Forcément
avec le taux de départ qui dépassent les 20% vous pourrez aisément comprendre
que l’effectif éligible à fin janvier 2018 encore présent dans l’entreprise
est … plutôt faible. Ça tombe bien comme c’est le dénominateur … simple
non ? On compte des heures déclarées par des gens qui ne sont plus là et
on divise par ceux qui restent.
Les élus se sentent, une nouvelle fois, un
peu roulé dans la farine, les tableaux fournis ne sont pas au format demandé
depuis des années, il nous est impossible
avec les informations données de savoir quelle est le nombre d’heures validées
sur les heures soumises !
Aucun contrôle ni
suivi sur les dépassements des maxima légaux quant aux temps de travail
journalier, hebdomadaire ou annuel…
De plus la
commission de suivi du temps travail ne s’étant encore réunie suite au nouvel
accord sur le temps de travail, le CE est dans le flou intégrale sur le
nombre d’heure vraiment réalisée par les salariés de SSG.
Tout
ce nous savons en analysant les saisies sur plusieurs sites :
- 180
personnes sur 1700 personnes ont déclaré des heures en 2018 à Toulouse.
- 1661,41
HS pour 2960 personnes à Manhattan en 2018, ...
Quand on connaît la quantité de projet en
surchauffe, cela parait bien ridicule !!
|
l Point 5 : Point d’avancement sur le Plan
de Vigilance
|
Ce plan n’est toujours pas prêt, et le
point sera reporté en septembre…
|
l Point 3 : Informations Économiques
|
SSG : En Avril
le CA France est au niveau du budget et la situation au 1er semestre s’améliore.
SBS : La marge
et le CA sont un peu en dessous du budget, avec des clients très attentifs aux
délais.
HRS : Tout va bien avec une marge à + 15%
REAL ESTATE :
Amélioration de la marge et du CA en Avril. Pas de gravité sur les chiffres
du T1) gravité sur les chiffres du T1)
I2S : La croissance revient malgré un Turn
Over important sur le Cyber malgré un Turn Over important sur le Cyber
CIMPA : L’objectif
de se diversifier d’Airbus est en cours (30%)
GALLIT : Pas de
problème.
Le prix
de vente est passé de 470 euros/jour en 2018 à 488 euros/jour en 2019 soit 3
% d’augmentation en moyenne.
Vincent Paris nous
indique que cette augmentation n’aura aucun impact sur les
revalorisations/augmentations de mi-juillet.
Les élus s’inquiètent de
la baisse de rentabilité du vertical banque auquel Vincent Paris acquiesce en
nous indiquant le plan d’action suivant :
- un renforcement du
management.
- le changement de
certains managers.
|
l Point 7 : Entrées/sorties
|
Cyril
Malargé vient présenter son analyse des entrées et sorties pour la période.
Toujours optimiste sur le Turn Over pour cette année, il annonce une
projection du taux en baisse par rapport à 2018 (20,62%) en fin d’année. Évidemment
à cette période de l’année, bien difficile de prévoir ce qui va se passer au
second semestre avec l’économie générale ou les stagiaires. La prudence
parait donc de mise quant à cette fin d’année et même s’il est vrai que les
recrutements vont bon train, les départs aussi.
En
particulier sur certains sites comme à Rennes où depuis des mois vos élus CFDT
remontent des problèmes. La direction présente une analyse et un plan
d’action digne des meilleurs manuels de RH avec des listes de concepts sans aucun plan d’actions concrètes visant à
redonner de l’intérêt aux missions des salariés ou en analysant les salaires
… Et oui car étrangement, dans toutes les discussions le problème du salaire
est volontairement écarté par la direction. La rémunération pourtant soucis
majeur n°1 dans toutes les analyses des causes de départ n’est pas traité par
la RH. Cependant, soyez rassurés, avec
encore plus de bilans de mission, encore plus d’objectifs de mission mal
ficelés, encore plus de PAP conflictuels et encore plus de nouveaux à former
en plus de votre boulot, vous allez vous sentir mieux et vouloir faire
carrière à Sopra Steria.
|
l Point 6 : Informations sur le plan
d’économie : demande de présentation des documents présentant les
budgets affectés ainsi que les sites et les éventuels impacts pour les
salariés.
|
Vincent Paris nous réexplique
que le plan d’économie se base surtout sur des grands projets internes qui
n’ont pas été lancés cette année. Les élus expliquent que pourtant on
constate un peu partout en France que les réunions d’agence
« disparaissent » étrangement sous couvert de faire des économies,
que des mesures sont prises sur les frais de déplacements … d’où une totale incompréhension !
Ce plan
« d’économie » est toujours aussi obscur et il semblerait qu’encore
une fois les interprétations des directions régionales des mesures prises par
la DG soient interprétées et que dans la cours de récré ça joue au bon élève
en prenant des mesures locales bien mal adaptées au contexte. En effet le
turn over est toujours aussi important et ces mesures pouvant être
interprétées comme un durcissement ne paraissent vraiment pas adaptées pour
retenir les salariés dans l’entreprise. L
|
l Point 9 : Migration MFA Airbus
|
Cette migration a pour but de rajouter un 2ème
contrôle d’accès à Airbus. Tout irait bien si on ne demandait pas aux
salariés d’utiliser leur téléphone
portable personnel pour ce faire ! Ce qui est contraire au règlement
intérieur et à toutes les règles de sécurité…
Et si le téléphone personnel est cassé ? oublié
à la maison ? que se passe-t-il ? le salarié ne peut plus accéder à
son environnement de travail, alors ? il passe la journée en
interchantier à regarder son écran noir ? Bientôt nous devrons venir travailler avec notre propre ordinateur personnel,
notre chaise … ?
Les questions fusent, et la direction n’a rien à
répondre… Dans l’attente des réponses, restons vigilants, car le risque est
grand que cette pratique tende à se généraliser sur l’ensemble de
l’entreprise…
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l Point 13 : Orientations
stratégiques de l’entreprise
|
En raison de l’absence d’entretien avec le
Cabinet Sextant dans le délai légal (2 mois), la direction accepte de
reporter le point en Juillet.
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l Point 14 : Plan d’adaptation et
de développement des compétences
|
La commission
n’a pas pu se réunir suite à l’annulation de 3 réunions consécutives par le
représentant de la direction (1 seule réunion en 6 mois). Prochaine réunion
le 14 juin à 14h30.
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l Point 13 : Journée de solidarité
|
La demande de la
direction de RTTH doit intervenir dans les 7 jours ouvrés comme pour tous les
autres jours (pas de particularité). Certains projets en collaboration avec
l’Espagne posent le problème de l’équité (Salariés Espagnols non concernés).
La récupération
des 22 minutes (7 h de travail ce jour-là contre 7h22 habituellement) ou plus
pour les temps partiels (car les 7h sont au prorata du temps partiel) n’est
pas résolue non plus.
Généralement la direction demande de poser un
RTT hiérarchique lorsque le client où vous travaillez ferme à cette occasion,
mais il lui faut respecter le délai de 7 jours OUVRÉS.
Si ce n’est pas fait, ne vous sentez pas
obligé d’accepter de poser un jour, rien vous empêche de venir travailler (ou passer la
journée si vous ne pouvez pas y travailler) dans les locaux de votre agence !!!
|
l Point 16 : « Back to school »
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Les back to
school sont des conférences axées plutôt sur la vie de l’entreprise par
exemple les propositions de stage au sein du groupe etc.., une sorte de publicité gratuite qui se fait entre
midi et 14 heures, et ne sera pas comptée comme du temps de travail, pas de plateau repas,
il vous faut amener votre repas du midi, faisant fi ainsi de l’obligation
d’un heure de pause méridienne
Comme d’habitude
la direction précise qu’il n’y a pas d’obligation, pas de contrôle de
présence.
Néanmoins, au
cours des CRHs, l’absence à ces formations « non obligatoires » est
souvent un prétexte de non augmentation ou de non promotion.
Le problème du
lien de subordination ou de la survenue d’un accident n’obtient pas de
réponse par la direction.
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l Point 21 : Rôle des élus : Pas
d’info = pas de Discrimination ?
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La direction ne
peut répondre à la répartition des représentants du personnel au sein des
mentors ou au sein de projets agence ou clientèle, car elle le juge contrainte
par la loi.
Exception du
fichier nominatif des RP intégrant la représentativité des 30% de temps en
mandat social…
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l Point 17 : Point RH
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Tous les
informations ou presque existeraient dans la BDES. Les réponses à ce sujet
dans les « réclamations DP » mensuelles, ne sont pas
obligatoires et dépendent du bon vouloir du Directeur d’établissement.
Que
faire si vous pensez être victime d’injure ou de diffamation dans le cadre
professionnel. Réponse de la direction :
-
contacter en premier lieu son manager opérationnel
-
ou son RH d’agence
-
ou son DDH.
En
espérant que ces différents acteurs ne soient pas l’origine du problème…
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l Point 18 : Dispositif d’Alerte
|
En avril 2019, le
Parlement Européen a adopté une directive sur la protection du lanceur
d'alerte.
La direction dit
attendre la mise en conformité du droit français et la publication du décret,
pour modifier éventuellement le règlement intérieur.
La direction a fourni en janvier son
dispositif d’alerte, hors la commission européenne a indiqué que Les lanceurs
d’alerte (« whistleblowers » en anglais), sont des personnes qui, au
sein d’une entreprise ou d’une administration, détiennent des informations
concernant des activités illicites – corruption, fraude... – ou d’autres
actes répréhensibles pouvant « causer un préjudice grave à l’intérêt
public ». Les organisations mises en cause étant très souvent leurs
employeurs, or ces personnes s’exposent à de graves conséquences s’ils
décident de les révéler. Leur protection doit donc être renforcée notamment
en évitant de prévenir son entreprise si les actes délictueux proviennent
d’elle-même, l’alerte pourrait être donnée à des organismes extérieures
(justice, police, …).
La direction ne souhaite absolument pas
prendre en compte cette directive européenne et reste campée pour l’instant
sur sa proposition de début d’année au sein du groupe qui mentionne
clairement que l’alerte soit impérativement remonté en interne au niveau de
sa hiérarchie, elle considère donc que sa hiérarchie est totalement
irréprochable !!.
|
l Point 19 : Données RGPD :
demandez vos données personnelles !
|
La Direction
affirme que l’extraction est le simple reflet d'un certain nombre d'outil
digitaux, sans manipulation humaine et qu’en cas de survenance d’erreur, le
salarié doit adresser sa demande à la fonction RH et non pas au DPO.
La CNIL ne
statue pas sur la pertinence du contenu de l'information mais simplement sur
sa présence ou absence.
La direction a
choisi d’effacer les données historiques tel que la notion de note
d’évolution qui pour elle n’a pas de notion de pertinence dans la durée !
Ce choix est applicable dès à présent.
En
effet, les notes de potentiel ont définitivement disparu, après s’être fait
prendre la main dans le sac par les organisations syndicales, la direction a
décidé de les faire complètement disparaître comme si elle n’avait jamais existé,
plus de trace d’un passé obscure et plus d’historisation. Il est vrai qu’elle a affecté de façon
occulte ses notes sans en informer les intéressés, ce qui est illégal. Alors,
vite, faisons disparaitre les preuves !!! Nous ne serions que
conseiller à tous les salariés de réclamer ces données et à s’en prévaloir
devant les prud’hommes en cas de conflit ou de licenciement.
La
direction va continuer à évaluer votre capacité à évoluer et à progresser
dans vos fonctions, sans désormais de note de potentiel officielle (voir la
documentation RH, CRH on vous dit).Magique !!.
|
l Point 20 : Questions DP
|
La direction se
plaint de traiter près de 12 000 questions par an sur l’ensemble des
sites (1 question par an et par salarié). Beaucoup de questions ne sont pas,
pour elle, du champ de compétence des DP, et les reportent éventuellement au
CE à discrétion du directeur.
Se posent la
question de sites qui n’ont pas de représentant au CE et de la remontée des questions…
La direction attend sans doute la disparition des DP suite aux lois travail…
|
l Point 25 : Point divers
|
Même s’ils ont été
ajoutés au dernier moment, les points divers sont traités par la direction
avec beaucoup de chiffres à la clé, comme quoi quand on veut, on peut.
1ère
question : Les créances de SBS vis-à-vis de
SSG ? : Celle-ci est de 166,7 millions d’euros, après une
transformation de 84 millions de dette par le biais d’un montage comptable.
La recapitalisation de SBS va se faire maintenant par une capitalisation de
créance. Les résultats des salariés de SSG sont prêtés à SBS pour faire des
achats, et la dette « disparait » dans une écriture comptable qui
ne fait qu’augmenter le capital social, et donc faire s’éloigner encore la
promesse d’une participation > 0 un jour…. Comme pour Axway, donné aux
actionnaires d’Axway en oubliant les salariés, les salariés ne reverront jamais
la couleur de ces résultats… Gageons que ce ne sera pas le cas pour les
actionnaires ! ouf !
2ème
question : Les frais abonnés de l’Academy ? Les coûts
des cessions de formations sont ventilés sur toutes les entités au prorata
des effectifs de chaque entité. Par contre, pour le coût de développement de
ces formations, le coût de l’Academy et de ses salariés ?… SSG semble de
nouveau payer pour tous. Nous demandons des informations supplémentaires.
La question se
pose de la réalité de la santé financière des filiales si les coûts de
structure et formation ne sont pas redistribués sur les sociétés.
3ème
question : Suite à l’hémorragie des effectifs sur le site de
Rennes, quelles actions vont être menées par la direction pour endiguer
celle-ci ? 3 axes principaux :
-
Communication
aux collaborateurs.
-
Écoute des
collaborateurs sous forme de petits déjeuners ….
-
Réduire les
missions de plus de 24 mois.
Pour le concret et les dates de mises en œuvre…. On
repassera…
|
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