Retrouvez en exclu le
résumé de la séance de Comité d’Entreprise de fin mars 2019, qui fut longue et
bien remplie d’où cet Essentiel dense !
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Transmettez à tous les salariés du groupe autour de vous : pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute, par vos élus CE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel, pour cela un seul mail au robot de yahoo, à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr !
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Au programme :
- Stratégie France et Immobilier
- Retour sur les augmentations et promotions 2019
- Les départs de SSG
- Nouvelle année, nouveaux organigrammes, quoi de neuf ?
- Les informations économiques
- La redistribution des gains 2018 : toujours une part de plus en plus
grande pour les actionnaires… et une de plus en plus petite pour les
salariés
- Actions gratuites distribuées au Top management : les chiffres
- Conseil d’administration
- Nouveau modèle de management RH : ce qui nous attend :
l’évaluation sans un mot du salarié !
- Conséquence sur les retraites des heures sup défiscalisées
- indemnités de congés payés
- travail du 1er mai
- immobilier : quand est-ce que SSG respectera la loi ? ce n’est
pas prévu…
- RTT 2018 perdus : la direction gagne sur vos congés !!!
…
Bonne lecture, et
n’oubliez pas de voter CFDT aux prochaines élections (fin 2019), la seule OS à
vous donner autant d’informations sur toutes les sociétés du groupe !
l Point 1.1 : Stratégie de
l’entreprise pour Conseil et Intégration France
|
Les grandes lignes de la stratégie en
France pour 2019 :
Une nouvelle
organisation en verticaux, ne plus se focaliser sur les Profits and Lost au
niveau local ;
Un positionnement
accru sur le End to End chez les clients ;
La mise en place
d’un centre d’expertise digital ;
Développer la
partie conseil : elle doit passer de 10 à 20 % du CA ;
Développement de l’Offshore : +30% en Inde, +20%
en Espagne ; Actuellement l’offshore ne représente que 14% du chiffre
d’affaire : il doit passer à 25 % du CA.
La grande nouvelle est donc
qu’on veut atteindre
les 25% d’Offshore en 2020 !
L’annonce est faite aux élus que le taux
moyen journalier (TJM) ainsi que le Turn Over doivent s’améliorer. Nous
espérons qu’il ne s’agit pas d’une rengaine de bon aloi, que nous avons
l’impression d’entendre tous les mois, et que ces vœux pieux seront enfin
suivis d’effets.
Les projections des pyramides d’effectifs
pour les 3 ans à venir sont elles aussi quelque peu inquiétantes :
toutes les qualifications vont croitre hormis la qualification N2 qui
regroupe le gros des troupes. Cette qualification devrait perdre 5-6 % d’ici
3 ans. Sur les
prévisions, le nombre de salariés N2 diminue, mais le nombre de N3 ne semble
pas augmenter en proportion. Où vont passer les N2 ??? L’inquiétude de
vos élus est bien présente surtout lorsque l’on voit des phrases du type
« Relever le challenge de l’employabilité des N2 ».
S’agit-il de promotion à la qualification
supérieure N3 ou des sorties pures et simples des effectifs de cette qualification ?
Les élus restent sans véritable réponse de la part de la direction.
Inquiétude également au vu de plusieurs allusions sur de vague
« repenser « les bassins d’emploi », sans
explications …
|
l Point 1.2 : Stratégie pour la division Immobilier « Real
Estate »
|
La transformation de l’organisation de cette division est en cours de réalisation :
« Mise en
place de R&D transverse » qui sort des agences ;
Regroupement des
agences en « Pôle » indépendamment du produit :
…
Pourquoi
les salariés n’ont pas été informés ? Pas même le CE consulté ? Où
est l’organigramme ? Pas un seul élu ne comprend l’organisation cible ni
ce qui change. Nous demandons une information claire …
Ce n’est pas gagné ! À suivre, l’organigramme est promis pour le 8
avril.
Nous votons une expertise SEXTANT sur la stratégie de l’entreprise, que
ce soit pour le Conseil et Intégration France ou l’Immobilier.
|
l Point 2 : Retour sur les augmentations et promotions 2019
|
Promotion et
augmentation sont en légère augmentation par rapport aux années précédentes :
57,24 % des salariés augmentés en 2019, 19 % de promus en 2019 contre 15,2 %
en 2018.
De nombreuses
informations sont données aux élus notamment le taux d’éligibilité, les
augmentations moyennes, par site et qualification. À la question :
est-ce que ces informations peuvent être diffusées aux représentants du
personnel en local sur chaque site ? La réponse est non. Pourquoi ?
: car ceci engendrerait des tensions au sein des équipes. Par cette réponse,
on comprend toute l’équité et toute la transparence qui se dégagent des
comités de ressources humaines (CRH). Quand on n’a rien à cacher, ce type de
demande ne devrait pas être entravé.
Concernant les
salariés non augmentés depuis 3-4 ans et les 5 ans et plus, les chiffres nous
ont été communiqués au cours du CE :
·
Pour les
NA3-4 ans : 324 personnes en 2018 contre 614 en 2017, l’âge moyen :
45,9 ans.
·
Pour les
NA5 + : nous ne saurons pas si la diminution de ces populations vient de
l’augmentation de ces populations ou de leur sortie … quand vous n’êtes pas
augmenté depuis plus de 5 ans, l’incitation est « naturellement » de
partir …
Cette année, si
augmentation il y a, elle se fera sur le cycle habituel de révision.
Contrairement à l’an dernier, une enveloppe spécifique pourvue d’une augmentation
de 100 euros n’est pas prévue.
|
l Point 3 : Entrées / Sorties de Sopra Steria
|
Au niveau
global, les départs sont toujours aussi importants, et l’âge et l’ancienneté des partants semblent bien hauts !
Cela crée des problèmes/tensions de production, comme nous le rappelons une
nouvelle fois à la direction en lui demandant quelles sont ces actions pour
retenir les plus « anciens » et pas seulement les jeunes
embauchés !
Vos élus
alertent sur Rennes qui ne cesse de se « vider » et dépasse encore
de loin les taux nationaux.
Concernant
le nombre de démissionnaires reçus et entendus avant leur départ, la
direction nous certifie qu’ils le sont tous ; aussi les élus s’enquièrent de connaître le
nombre de salariés démissionnaires promus et/ou augmentés avant de partir, en
effet l’hémorragie est telle que certains préfèrent partir que de rester même
après une augmentation de salaire ou une promotion, et cela n’interroge
personne à la direction.
Question est posée au CE si les
services des recrutements ont recours aux emplois francs, quésaco les emplois francs : le dispositif des emplois francs vise à verser une prime (5000
euros) à une entreprise ou association qui embauche un habitant d'un quartier
prioritaire de la Ville (QPV). Lancée le 1er avril
|
l Point 4.1 : Organigrammes
|
Une fois de plus,
les élus constatent que les femmes sont très peu représentées aux plus hauts
niveaux de l’entreprise. Comme nous l’avions signalé, les choses
empirent même par rapport à 2018.
Sur 16 directeurs
de régions ou de vertical, PAS UNE femme.
Sur
les directeurs de régions, de vertical, des opérations, industriel, conseil,
qui sont en tête de tous les organigrammes : sur 59 personnes, 3 femmes !
Sur les 86 Directeurs d’Agence, on
« atteint » les 7 femmes !
Le plafond de
verre est tellement présent à SSG, que toutes les femmes N+4 et plus, ne sont
pas des Directrices mais de « Directeurs », l’entreprise ne pense pas
à mettre l’écriture inclusive, mais même
pas au féminin ! Sauf pour les « Assistantes », qu’on se
rassure ...
Quant au nouveau
Manageur RH, on trouve un cas où c’est la même personne que le Directeur
Opérationnel ! La direction peut après essayer de nous vendre la
soi-disant « indépendance » du manageur RH par rapport à la
direction opérationnelle !!!
|
l Point 5 : Informations économiques : le DG annonce un plan
d’économie de 20M€ au niveau du groupe (SSG et toutes ses filiales) !
|
V. Paris démarre ce point en fanfare en
annonçant qu’en 2019, un plan
d’économie de 20 millions d’€ est lancé même si, à date, le chiffre
d’affaires est en avance par rapport au budget.
Ces économies seront effectuées en
particulier sur les déplacements (moins de voyage= plus de visio). Un gros
chantier est également annoncé pour optimiser la sous-traitance avec des
contrats cadre qui seront à négocier avec l’objectif de faire baisser le coût
de la sous-traitance de l’ordre de 3 à 4%.
Selon l’accord d’intéressement signé et
applicable, l’intéressement en 2019 sera fixé à 350 euros.
La CFDT et les autres OS demandent
l’ouverture d’une négociation sur le sur-intéressement d’ici juin 2019, dont
les élus TU semblent déjà connaitre l’issue à en croire leur communication
(la symbiose encore et toujours … CQFD).
Sur l’intérêt pour les salariés de
travailler dans un groupe indépendant, V. Paris nous répond qu’il s’agit d’un
amortisseur en cas de difficulté et que cela permet de se projeter à 2-3 ans
d’où une meilleures visibilité sur plusieurs années.
Mais, les actionnaires restent toujours
quant à eux bien servis, avec des dividendes qui augmentent comparativement à
la baisse du résultat net et un top management qui se sert au passage avec 500 actions gratuites distribuées à une
centaine de managers.
|
l Point 5.2 :
Redistribution des gains 2018 : montant intéressement versus dividendes
|
Pour SSG, l’intéressement
« coûte » 4,6M€ (5,5M € avec le forfait social). Sur le groupe,
cela représente 7,2M€ (forfait social inclus) soit 5,7% du Résultat Net 2018
(125,1 M€). Pour rappel, la participation = 0€.
Les dividendes, qui vont être votées à
1,85€ par action, représentent à eux seuls 38M€ (pour 20,5M d’actions), soit
30,4% du Résultat Net. En 2017, les dividendes ne représentaient que 28,5% du
résultat net.
En 2018, malgré le « profit warning » resservi comme excuse
aux salariés non augmentés, les actionnaires ont donc augmenté la part du
résultat qu’ils se redistribuent !!!
30% pour les
quelques actionnaires (38 M€),
5,7% pour
les 18000 salariés (7,2M€),
le partage des richesses produites est en marche chez SSG !!! |
l Point 5.3 : Actions gratuites distribuées au « Top
Management »
|
Rappelez-vous !
120 managers vont recevoir les actions promises par le plan « LTI » 2016 : au total, c’est 52612 actions qui vont être distribuées cette année !
Mais rassurez-vous,
il reste encore les plans LTI 2017 et LTI 2018 ! … Qui devraient
encore leur permettre de recevoir 67432 actions pour le LTI 2017 + 97999
actions pour le LTI 2018 !
Sachant que ces
actions ont été achetées, régulièrement et chaque année par SSG pour les
offrir aux managers …
Et pour les « TOP Salariés » de
base ? Zéro !
|
l Point 6 : Administrateurs représentant les salariés au Conseil
d’Administration
|
Retour sur les derniers Conseils
d’Administration. 2 administrateurs ont été désignés pour représenter les
salariés. Un Traidunion et un CFDT.
Comme par hasard, c’est la représentante du syndicat maison et pro patronal Traidunion
qui est désignée par le conseil pour participer au Comité des Rémunérations
… C’était déjà le cas sous l’ancienne
mandature et cela traduit bien la « symbiose » de Traidu*ion et
de la direction, comme eux-mêmes s’en targuent d’ailleurs.
Le Conseil d’Administration a voté les
dividendes. Un seul administrateur a voté contre la proposition d’augmenter
la part du résultat distribuée aux actionnaires alors que les salariés
doivent faire des efforts ! La CFDT est CONTRE ce déséquilibre criant des
redistributions dans l’entreprise.
La
CFDT demande à
l’administratrice Traidu*ion de porter
la demande au comité de rémunération d’un sur-intéressement à distribuer à
tous les salariés afin d’atteindre les 30%
de redistribution aux salariés, soit 30,8M€ soit environ 2000€ par salarié.
Traidu*ion demande pour sa part …
350€ ! oO (la direction lui a-t-elle fait part de ses intentions et de
ce chiffre ? Cherche-t-il à paraitre comme le syndicat efficace qui
a « bien visé » ?). En tout cas, ce manque d’ambition sans logique pour
tous les salariés qui ont fait la richesse de l’entreprise en 2018 est criant
et incompréhensible ! Plus pro-patronal que jamais !
|
l Point 7 : Management RH
|
La direction nous présente les nouveaux
outils concernant le nouveau modèle de management en vue d’une consultation. Ces
nouveaux outils seront développés sous Talent . Sur grand écran, aucun
document… vite vite, ça clique, ça re-clique… et nous, on est perdus car on
n’a le temps de rien voir.
Sur les écrans présentés, chaque salarié
pourra assurer ses entretiens avec son manager opérationnel et son mentor, il
pourra également choisir son mentor à l’appui de mini-CV.
Mais ces nouveaux écrans ne reprendront pas
les données précédentes de votre parcours professionnel stockées actuellement
dans E-profil.
Avant de faire votre choix de mentor, vous
pourrez faire une demande de rendez-vous. Votre mentor pourra de son côté
refuser votre choix pour les 2 motifs suivants :
Un manque de
disponibilité du mentor, pas plus de 8 collaborateurs par mentor.
Le mentor n’a pas les compétences pour assumer ce rôle.
En cas de contentieux, c’est le manager RH qui
tranchera.
Ce nouveau modèle de management révèle 2
bémols d’importance :
â Aucune ligne SSP
pour les mentors et les salariés pour gérer ce surcroît d’activité ;
pour l’instant l’imputation est sur le projet.
â Le salarié doit
s’évaluer selon un référentiel métier qui a changé dernièrement avec la mise
en place d’un sous-niveau A et B, est-il bien en capacité de
s’autoévaluer ?
Ce que l’on en retient :
Pas de temps dédié pour être mentor ! C’est du bénévolat !
C’est nouveau çà ! (et illégal)… Les entretiens avec les salariés, c’est
de l’amusement ? Comment peut-il représenter la direction si le mentor
n’est pas en temps de travail ? Comment va-t-il pouvoir jouer son rôle
s’il est à 100% sur autre chose ? La direction va réfléchir ;
Pas de guide du
salarié présenté (pas prêt) ;
La préparation du salarié à l’entretien avec son mentor
doit être faite et envoyée au mentor. Par contre, pas de préparation dans
l’outil pour le mentor, et encore moins envoyée au salarié…. équilibré. .
Les « feedbacks réguliers » décrits comme au
cœur du nouveau dispositif, sont tout simplement…. absents de l’outil présenté ! On
peut se servir d’un truc appelé « discuter de l’entretien », encore
faut-il en avoir un et ça n’a rien à voir ni ne sera trouvé par les salariés
comme les managers !
Quant à
l’évaluation, elle est préparée et validée en « comité RH » entre
chefs, puis le salarié prépare son auto-évaluation (quel intérêt ?) et
le manageur finit par lui « restituer » l’évaluation validée en
comité RH !!
Le salarié n’a donc PLUS RIEN à
dire sur son évaluation, qui se fait sans lui et sans qu’il ne puisse corriger
ou apporter aucun argument ou rappel de faits que le manager ignorait ou
aurait oublié !
Ce nouveau management RH va bien aider pour
combler le fossé entre management et salariés … À suivre…
|
l Point 19.1 : Heures supplémentaires défiscalisées et
déchargées : conséquence sur vos retraites !
|
Attention, vos élus CFDT mettent à jour un loup de cette belle
histoire des heures supplémentaires défiscalisées : vous perdez en point
retraite ! En effet, seule la partie employeur donne des points retraite
et comme le salarié ne paie plus sa part dessus, il n’a pas les points
retraite associés !
C’est aussi très impactant pour les salariés ex-steria M2, qui
ont des heures supplémentaires « contractuelles » qui font donc
partie de leur salaire et qu’ils ont tous les mois. Leurs points cotisés
chaque mois pour la retraite diminuent donc avec cette réforme !
La CFDT demande la compensation de ces points par une cotisation
employeur, comme cela était prévu dans la version Sarkozy des heures sup
défiscalisées. La direction s’y refuse, arguant que ce n’est pas précisé dans
le décret d’application !
|
l Point 10.2 : Indemnité de
congés payés
|
La règle a changé quelque part entre
2010 et aujourd’hui. En effet, le calcul de l’indemnité congés payés à verser
à un salarié différait selon les mois et le nombre de jours ouvrés du mois.
Pour une journée de congé au mois de mars 2019, par exemple, qui a 21 jours
ouvrés, l’indemnité de congés payés était sur la fiche de paie du Salaire
Mensuel Brut au moment du congé, divisé par 21. Aujourd’hui, c’est, quel que
soit le mois, divisé par 21,67.
Ensuite, une fois par an,
l’employeur doit cumuler tout ce qui a été payé en indemnités de congés payés
et le comparer au 10% de la rémunération de l’année d’avant. Ce qui doit être
payé au salarié est le plus avantageux des deux calculs. Cela peut donc
donner lieu à une régul, qui a lieu en juin chaque année.
La direction a donc changé la règle,
et ce, sans informer et consulter le CE. Elle affirme qu’elle l’aurait fait. Quand ?
Mystère, la direction repousse sa réponse de mois en mois.
La CFDT accuse la direction de jouer
la montre afin que les salariés lésés ne puisse pas récupérer leur dû sur les
plus vielles erreurs (la loi limite les rappels de salaire aux 3 dernières années,
chaque mois gagné c’est un peu moins de risque pour la direction !).
Nous votons la consultation d’un
avocat et le recours en justice nécessaire sur ce point.
|
l Point 11 : Travail du 1er
mai 2019
|
Suite à la découverte de temps de travail
caché il y a deux ans, le CE a le droit depuis à une présentation des astreintes
prévues le 1er mai, en contradiction avec les lois et règlements.
En effet, le travail du 1er mai,
seul jour chômé de l’année, doit se limiter à des exceptions vitales pour la
nation et l’état. Ce n’est vraiment pas le cas chez Sopra, entre le service
client SFR et les courses du PMU !
Ne parlons pas des délais d’intervention
non précisé ou hallucinant, l’absence
de backup alors que c’est soi-disant « vital »…
La CFDT fait une déclaration :
« La CFDT est totalement contre
ces travaux qui ne comportent aucune urgence ou risque vital ni pour la
nation, ni pour les entreprises concernées. Ces travaux ne répondent pas aux
exigences légales et n’ont donc pas lieu d’être.
Quant à la santé des salariés, elle n’entre à aucun moment
dans le discours, les préoccupations ou les choix de la direction, ce qui est
affolant !
Si tous les clients le demandaient, tous les salariés de Sopra
Steria Group travailleraient bientôt le 1er mai, au mépris total de la loi,
appâtés par des primes alléchantes au vu de leur salaire maintenu délibérément
bas. »
|
l Point 12.6 : Annecy
|
Actuellement sur le site d’Annecy la
gestion des ASC est mutualisée entre les CE SSG, Banking et HR. Les différents CE ayant un
budget spécifique « région », ce qui leur permet de financer les activités
locales (cela représente une trentaine d’activités, essentiellement de la
billetterie) : des difficultés ont été remontés par les assistantes du
CE SSG en souffrance suite à cette gestion mutualisée.
Proposition de la CFDT, votée à l’unanimité :
SBS
reprend la gestion de la billeterie et refacture le CE SSG pour les salariés
SSG
Ouverture
de Meyclub subventionné sur Annecy. (s’accorder avec le CE SBS qui a le même
outil pour avoir les mêmes règles de subventions.)
Tout cela avant le CE du mois
prochain, le 26 avril.
|
l Point 13 : Formations E-learning : demande d’explication
sur les imputations sur projets en 2019
|
Le saviez-vous : les formations e-learning obligatoires (RGPD, Handicap,
Sécurité, ….) et non obligatoires sont désormais à affecter sur vos
projets (et non plus sur le SSP de l’Academy) ?!?
Non vous ne le saviez pas …, c’est normal, le mail de la Direction
des Ressources Humaines qui aurait dû partir le 29/01/2019 n’est jamais parti
ou en tout cas n’est jamais arrivé dans vos boites mail !
Dans l’attente d’un nouveau message des services RH, nous
interpellons la direction : quand un salarié est chez un client et qu’il
y passe une demi-journée ou une journée, il impute son temps de
formation e-learning au client ?
Quel client accepterait ?
Nous rappelons que les
formations obligatoires ne sont pas du bénévolatet qu’elles doivent être
faites sur le temps de travail. , et pour cela le salarié doit avoir un temps
prévu pour les faire !
La direction
confirme au passage que le télétravail occasionnel est possible pour faire
ses formations e-learning, notamment en cas de mission chez le client.
|
l Point 14.2 : Immobilier :
et si on respectait la loi ?
|
La
direction reconnait suite à nos questions pressantes qu’il n’y a AUCUN local d’allaitement
obligatoire sur aucun site sur toute la France! Le local d’allaitement
est juste obligatoire par la loi sur CHAQUE site. Mais il est vrai que la direction ne communique guère sur
l’égalité ou les droits des femmes le 8 mars de chaque année, mais que sur la
« mixité » !
Le local d’allaitement doit
remplir un certain nombre d’obligations et ne peut juste être un bureau ou
une salle de réunion ou des toilettes (sic!). Il doit fermer à clef, avoir un
point d’eau, des sièges pour s’étendre afin d’avoir une position adéquate,
...
Dès qu’une salariée réclame, la
direction joue la montre avec des solutions hallucinantes et attend que la
maman se lasse… Inadmissible.
|
l Point 14.4 : Conciergeries et autres services aux salariés
|
Il existe des
conciergeries sur quelques sites SSG :
Limonest
(Lyon) pour 50K€
Meudon
pour 50K€
Kleber
pour 50K€
Lille
pour 10K€
Toulouse,
mais elle va cesser et coutait 12K€
Manhattan
mais imposée la tour
Pourquoi sur certains sites et
pas d’autres ? C’est comme le café Nespresso gratuit ou les corbeilles
de fruits à disposition, les différences de traitement entre salariés sont de
plus en plus fréquentes.
|
l Point 15 : Demande des modalités de calcul des indicateurs de
l’index sur l’égalité professionnelle
|
L’Index
sur l’égalité professionnelle sur les rémunérations 2018 (période du 01/01/18
au 31/12/2018) a été publié le 1er mars pour SSG. La population
analysée prend en compte les apprentis, les salariés en CDI, en CDD, les expatriés,
avec une présence minimum de 6 mois dans l’année analysée. Pour les
stagiaires et les alternants, seule la période en CDI est prise en compte.
Pour les salariés mutés inter-société, c’est la date de démarrage dans la
société d’accueil.
Les
rémunérations comprennent le salaire de base en ETP, les parts variables en
ETP versés en février 2018, les avantages en nature, le 13e mois
ou le ½ mois, les heures structurelles des M2 ex-Steria, les régularisations,
les indemnités de congés payés versés lors des soldes de tout compte, les
primes de recouvrement des assistantes.
La
CFDT demande si le salaire de décembre 2018 est pris en compte alors que ce
dernier est versé en janvier 2019 : la direction confirme qu’il est bien
pris en compte.
La
CFDT s’étonne également que les actions gratuites ne soient pas prises en
compte : la direction précise qu’elles le seront dès qu’elles auront été
versées aux managers.
|
l Point 16.4 : Heures sup’ et dépassement : rien à voir ?
|
Dépassement sur les
projets en 2018 : 270 000 jours !
Décalage de la
prise des congés payés en 2018 car les projets étaient surchargés
Aucun intercontrat,
difficulté d’embauches, départs explosés,
Recours fortement
augmenté à la sous-traitance
Tous les secteurs
« overbookés »
…
Mais
il n’y a pratiquement pas d’heures supplémentaires sur 2018 !!! Cherchez
l’erreur !
Nous
continuons à affirmer que la direction décourage les saisies de temps de
travail des salariés, parfois jusqu’à la menace ! Inadmissible et
« visible » au vu de ses résultats !
|
l Point 18 : Congés payés et RTT : la direction gagne sur vos
congés !!!
|
Le nombre de RTT récupéré par la direction semble
s’accroitre d’année en année et bien sûr, à
l’entendre cela est totalement sans
conséquence sur les comptes de SSG !
Hallucinant de
mauvaise foi : comment un salarié qui travaille et donc produit et est
payé par le client, ne rapporterait pas plus que s’il prend un RTT !
Proposition CFDT :
Alors que la direction
donne 10 RTT de plus à tous si ça n’a pas d’incidence économique !
Étonnement, la direction
refuse !
Un nouveau
record : 619 RTT au titre de
l’année 2018, non pris par 724 salariés, ont été supprimés.
La direction
annonce que les RTT salariés sont perdus au 31/12/2018, sauf pour ceux ayant
été posés et refusés. Comment les reconnait-elle ? Pas de réponse…
Sur ce sujet, la
direction avait exceptionnellement autorisé à poser ces RTT 2018 sur la 1ère
semaine de 2019. À ce CE de fin mars, elle avoue qu’elle s’est trompée !
Et qu’il ne fallait pas.
134 personnes ont
posé des RTT sur cette semaine et ont été amputés de jours de RTT…2019 !
Vos élus CFDT ont signalé cette erreur depuis 2 mois.
La direction
s’engage à re-créditer les jours dans les RTT 2019 en avril : ATTENTION, VÉRIFIEZ VOS COMPTEURS !
La CFDT, après un rapide calcul, déclare que ces 724
salariés ont financés la prime Macron (619 x salaire médian = budget Prime
Macron). La remarque ne plait pas du tout à la direction. LOL !
|
l Point 24.5 : outils Jet
et JIRA
|
Depuis des mois et des mois nous alertons
la direction sur le paramétrage des outils Jet et JIRA. En effet dans ces
outils, la journée de travail est paramétrée à 8h00 alors que la durée d’une
journée de travail est fixée par l’accord temps de travail à 7h22. La
direction nous indique que les outils ne sont pas utilisés qu’en France mais
aussi dans le groupe et qu’un travail est en cours avec la Direction
Industrielle.
De plus, l’outil Jet ne prend pas en compte
les heures sup et les récup, preuve que la direction ne veut pas les
reconnaitre ! À Suivre (remise en conformité à 7h22 au moins pour la
France).
|
l Points suivants…
|
La direction s'engage et ne donne pas les
infos, ou repousse sans cesse les points. Cela entraine des ordres du jour à
rallonge et à tiroirs où la direction revient sans cesse sur ce qu’elle a dit
le mois précédent…
La fin du CE approchant après 3 jours
épuisants, la direction passe les deniers points au pas de charge en
répondant pas ou à côté ! Les élus n’ont jamais vu autant de point
traité en 30 minutes ! Il faut dire que les élus restants sont épuisés,
et qu’ils ne sont plus que 10 sur 40, au vu des impératifs de train le
vendredi soir…
|
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