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jeudi 20 février 2025

Représentants de proximité : pourquoi pas vous portez candidats?

 Vous êtes salarié.e sur les sites d’Aix, Annecy, Clermont-Ferrand, Colomiers/Ramassiers, Grenoble, Lille/Isques, Lyon Dijon, Montpellier, Niort, Orléans, Paris Kléber, Montreuil, Paris Trinity, Rennes/Brest, Rouen, Strasbourg ?

Un appel à candidature aura lieu le 7 février pour des postes de Représentants de Proximité sur votre site !

Vous avez l’impression qu’on vous pousse dehors ? Tout à coup votre travail est moins bien jugé et vous sentez qu’on vous cherche des problèmes inexistants pour vous mettre dehors ? Votre manageur vous a demandé votre « relevé de carrière » (vous n’avez pas à lui donner c’est un document personnel !) ? Pensez à envoyer un mail de candidature ! Pendant 6 mois à partir du dépôt de candidature, l’employeur a l’obligation d’obtenir l’autorisation de l’inspection du travail pour licencier un ou une salarié.e qui a été candidat.e.

Et pourquoi ne pas être Représentant de Proximité CFDT ?  Cela vous permet de découvrir de nouvelles facettes du travail dans l’entreprise, et de profiter de formations, de l’aide et des conseils d’une équipe motivée, qui défend réellement les salariés, appuyée par la CFDT, 1er syndicat salarié en France ! L’aventure vous tente ? Contactez-nous !

Les RPCFDT sont essentiels pour défendre votre site et ses salariés, comme sur Albi cedébut d’année !

Attention, envoyez votre candidature par mail avant le mardi 25 février au plus tard à midi ! Les Représentants de Proximité seront désignés lors du CSE fin février.



vendredi 14 février 2025

ENVOYEZ VOTRE CANDIDATURE !

REJOIGNEZ-NOUS
COMME REPRESENTANT DE PROXIMITE !

Vous êtes salariés sur les sites d’Aix, Annecy, Clermont-Ferrand, Toulouse, Grenoble, Lille/Isques, Lyon/Dijon, Montpellier, Niort, Orléans, Paris Kléber, Montreuil, Paris Trinity, Rennes/Brest, Rouen, Strasbourg ?

Pour les postes de Représentants de Proximité sur votre site, un appel à candidatures a eu lieu le 7 février !

Et pourquoi ne pas être Représentant de Proximité CFDT ? Cela vous permet de découvrir de nouvel les facettes du travail dans l’entreprise, et de profiter de formations, de l’aide et des conseils d’une équipe motivée, qui défend réellement les salariés, appuyée par la CFDT, 1er syndicat de salariés en France !

L’aventure vous tente ?

Contactez-nous sur notre mail dscfdtsoprasteria@gmail.com !

Envoyez votre candidature par mail avant le mardi 25 février au plus tard à midi ! Les Représentants de Proximité seront désignés lors du CSE fin février.

La période de protection des candidats aux élections professionnelles dure 6 mois à partir du dépôt de la candidature (article L. 241 1 -9 du code du travail ) et sur toute la durée du mandat ensuite.

KICK OFF 2025 : du sermon à la carotte !

Comme chaque année, Sopra Steria nous a gratifiés de sa grand-messe annuelle. Dans la plus pure tradition, le Kick Off annuel s'est tenu dans le faste d'un Palais des Congrès, agrémenté de grands buffets, de mets somptueux et d'hébergements dans des hôtels luxueux (4 et 5 étoiles). Un timing de Kick Off particulièrement savoureux dans une année marquée par :

  • le maintien de la rentabilité, 

  • des augmentations misérables (pour ceux qui en ont une)

  • les départs "naturels" de collègues jugés trop "coûteux" ou pas assez "rentables" [le kick out qui précède le kick off] selon les standards de notre chère direction.

Petit florilège de ces deux jours où les paradoxes n'ont cessé de s'accumuler.


Jour 1 : Le sermon du haut de la montagne


Le DG, Cyril Malargé, nous a offert un discours d'ouverture tout en nuances : l’année 2024 a été « résiliente » [traduction : décevante], avec une « baisse très sensible » du chiffre d'affaires au T4 [traduction : pas terrible]. Toutefois, les équipes et les responsables des pays sont chaleureusement félicités [les applaudissements, c'est bien, les augmentations, c’est mieux !].

Il poursuit en déclarant que l’année 2025 sera « l’année de combats et de construction » [heu possible ça ?] ... Pour commencer « ce qui était acceptable ne lest plus » [un combat… contre nous-mêmes]. Ensuite, il faut retrouver de la croissance « pas de croissance, pas de marge ; pas de marge, pas de transformation ; pas de transformation, pas de projet à long terme » [ça ressemble à un cercle vicieux, comment va-t-on s’en sortir ?], « assumer la prise de risques et aller chercher la croissance où elle est ! » [ah oui, sacrée reconstruction… Bon, les promesses n’engagent que ceux qui…]. « La France a pris des décisions qu’il faut mettre en œuvre » [gloups].

Il indique aussi qu’il faut relancer le Conseil en favorisant la proximité client et les objectifs business, tout en étant connecté aux autres Verticaux [incroyable ... n’est pas déjà le cas ?].

Concernant la situation RH, il précise qu’elle n’est pas bonne [étonnant !]. Les managers sont de qualité, oui les salariés sont compétents aussi, mais Sopra Steria a des difficultés à recruter des gens talentueux et il y a un problème critique sur la Pyramide des âges [les salariés expérimentés vont raser les murs…]. La moyenne d'âge était de 38 ans en 2020, elle est de 39,2 ans 5 ans après (avec 1 entité flashée à plus de 44 ans !) [la DG qui ne dit pas son nom]. De plus, l’enquête GPTW a remonté un index de confiance en net retrait [pas  étonnant ! Plus forts que GPTW, les représentants du personnel CFDT le disent  depuis des mois… écoutez-les !].

Pour améliorer la situation RH, Sopra Steria se dote d'une enveloppe significative pour 2025 qui sera renouvelée sur plusieurs années : « Il faut faire briller les yeux de nos collaborateurs » [bien sûr pas de monnaies sonnantes et trébuchantes pour les salariés… trop facile].

Pour Éric Pasquier, il est nécessaire de construire le projet Sopra Steria et de définir ses axes majeurs [même discours tous les ans]. Depuis 2022, nous avons modifié notre gouvernance [Pierre Pasquier est toujours aux manettes, où est le changement ?]

L'approche Grands Comptes reste la meilleure stratégie, avec la concentration des verticaux et la primauté de la relation client [et les salariés dans tout cela ?]. Des valeurs tellement fortes qu'elles nous permettent de constater que notre modèle RH « coûte cher et ne répond pas à toutes les questions » [il ne faudrait que les salariés se sentent trop bien et restent ?!].

Les objectifs 2028 de Sopra Steria ? 50% de l'activité dans les Next Gen [on reprend la vieille stratégie de 2017 (30%) et on l'actualise en 2025].

Sopra Steria a commencé à se transformer, avec par exemple, les Services Financiers avec des décisions prises qui seraient les bonnes, même si elles sont difficiles [refrain connu, les mauvaises années pas d'augmentation et les bonnes années il faut épargner pour les mauvaises années].

Pour Pierre Pasquier, la situation du Groupe Sopra Steria est sur le fil, c’est une époque de changement avec de nombreuses possibilités, mais aussi des risques. Il reprend l’analyse d’Eric Pasquier et précise que pour les métiers du Run (DPS), il faut déployer le modèle de la Norvège en France [késako]. La mise en place d’adjoints des DA fait défaut. La population de Sopra Steria est vieillissante avec un suivi de l’âge mois par mois qui est réalisé en COMEX [surprenant de suivre l’âge comme le cours de la bourse]. Et GPTW nous indique que la relation managers/managés n’est pas bonne. Ce qui, pour Pierre Pasquier, avec le constat des formations des managers supprimées, élimine le partage des bonnes pratiques.


Jour 2 : La carotte après le bâton

Hervé Forestier dresse le bilan de l'année 2024 pour Sopra Steria France. Malgré une décroissance notable, l'entreprise peut se targuer d'être la seconde ESN française, première sur les Services Publics et la Défense, avec la confiance de 27 grands clients.

Pour 2025, la stratégie est claire : conquête et transformation, avec comme récurrence « Business, business et business » [version low-cost de Danton : de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace]. L'objectif est de stabiliser l'activité au premier semestre et retrouver la croissance au second. La feuille de route prévoit de pousser les métiers du RUN, du Conseil et de l'Intégration, en simplifiant les processus et accélérant la prise de décision [rien de nouveau].

Le leitmotiv reste : « maintenir l'excellence du delivery, mais savoir également prendre des risques en les assumant » [c’est possible ça ?]. Le recrutement de 2 700 personnes est programmé, visant à rajeunir légèrement la pyramide des âges [encore cette pyramide], avec l'ambition de faire passer l'âge moyen de 38,2 à 37,7 ans [soyons clairs, on vire les vieux et on les remplace par des jeunes].

Les objectifs complémentaires incluent l'obtention de 2 000 certifications dans les Next Gen [pendant les week-ends], la professionnalisation des chefs de projet [ce n’est pas déjà le cas ?] et une féminisation attendue des équipes de management [toujours demain !].

Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont tous bien accordé leurs violons… :

  • Les RH,ça ne va pas,
  • La Pyramide des âges, ça ne va pas,
  • Et les risques, il faut les assumer… mais sans déraper, sinon ça n’ira pas,

Et, et, et,... l’IA, les Next Gen vont tous nous sauver !


Et les contradictions, on en parle ?

  • L'année a été mauvaise, Sopra Steria félicite les équipes
  • Sopra Steria dit qu’il faut « penser global », mais "agir local"
  • Sopra Steria veut des « talents », mais sans augmenter les salaires
  • Sopra Steria demande de « prendre des risques », mais avec "excellence dans le delivery"
  • L‘Index de confiance de GPTW est en chute libre, mais c'est la faute des managers qui ne suivent pas leurs formations
  • On parle de « projet humain », mais on surveille l'âge des salariés comme le cours de la bourse !?

Pas de doute, l’entreprise a des génies de la communication. Il faudrait peut-être demander à l'IA générative de leur préparer leur discours… voire plus si affinités. 


jeudi 13 février 2025

Titre Restaurant : austérité au menu !

L'honneur perdu de Sopra Steria (pour peu qu'il en ait eu un jour sur le plan social).

Le Titre-Restaurant est devenu l'emblème de l'austérité.

Pendant des années, on nous a répété que le TR dans l'entreprise serait toujours aligné sur le barème URSSAF.

Mais ça c'était avant.

Depuis le COVID, la valeur faciale est figée à 10€ alors que le barème URSSAF, qui suit l'indice des prix et donc l'inflation, s'est envolé à 12,10€.

Résultat : 3,7M€ économisés par la société sur le dos de chaque salarié, qui perd 260€ par an.

La pingrerie sociale de Sopra Steria s'invite même dans votre assiette.

La croisade des albigeois

Tous les 10 ans, l’histoire se répète … Mais les salariés albigeois restent ….

En 2004, une fois Inforsud vendu à Sopra, les salariés d’Albi ont tous été convoqués pour se voir proposer une mutation sur Toulouse. Ils ont fait bloc, n’ont rien lâché, et sont restés à Albi.

En avril 2007, après un peu plus de 2 ans de cohabitation avec leurs ex-collègues d’Inforsud, Sopra ayant renoncé à les rapatrier sur Toulouse, ils ont déménagé au 5 rue Jean Borotra. Ils y ont installé leur petit village gaulois dans le quartier du Marranel.

« Ils se sont donnés rendez-vous dans 10 ans, même jour même heure ... ».
En 2017, ils ont donc fêté leurs 10 ans sur le site Dzeta (nom officiel Sopra Steria du site d’Albi), en se promettant de refaire la même chose 10 ans plus tard en 2027.

Combien de kilomètres parcourus depuis 2007 ? Et pas seulement pour aller en groupe à la cantine de l’École des Mines ! Combien de salariés accueillis sur le site ? Et pas seulement ceux affectés officiellement !

Sur le site d’Albi, les salariés vivent comme en famille. Même si l’effectif s’est réduit au fil des ans, même si la population vieillit, les jeunes y sont toujours accueillis à bras ouverts. 

La potion magique du site d’Albi : un mélange subtil de compétences, de solidarité et de convivialité. 

Alors fin 2024, quelques jours avant les fêtes de fin d’année, quelle ne fut pas leur désillusion lorsqu’ils ont appris que la direction de Sopra Steria avait décidé de fermer leur site et de les muter soit à Toulouse, soit à Rodez. 

Mais comme en 2004, ils ne se sont pas avoués vaincus. Ils ont décidé de se battre pour sauver (une fois encore) leur siteIls n’ont pas ménagé leurs efforts : sollicitation de la presse, des élus publics locaux, débrayage, tractage … Et ils ont eu raison !!!

Une solution a été trouvée avec la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois qui les accueillera dans l’extension de l’hôtel d’Entreprise Albi InnoProd, à quelques centaines de mètres de leur lieu actuel de travail. Déménagement prévu pour septembre 2025.

Il est fort à parier que les salariés albigeois fêteront comme il se doit le maintien de leur activité sur Albi et l’arrivée dans ces nouveaux locaux.

Et bien évidemment, ils vous donnent rendez-vous dans 10 ans en 2035 !!!


mercredi 12 février 2025

Négociation Accord Télétravail : « Un, Dos, Tres, Un pasito pa'atras », (Un, Deux, Trois , Un pas en arrière)

Le Télétravail est régi par un accord à durée illimitée en vigueur depuis juillet 2021 dans l’UES Sopra Steria (accord non signé par la CFDT).

A la demande de la CFDT, la direction a accepté d’ouvrir une négociation sur le sujet en octobre 2024.

La réunion du 16 janvier dernier a vu la CFDT porter les revendications suivantes :

Pour le Télétravail Régulier (TLR)

  • Le nombre de jours de télétravail hebdomadaire accordé ne doit pas être diminué du fait d’un temps partiel, de jours fériés, de congé, de maladie, etc.
  • Mobilier : durée de remplacement porté à 4 ans (au lieu de 5 ans) et montant de la prise en charge à 200€ (au lieu de 150) maximum.
  • Indemnisation : passage de l’allocation forfaitaire à 25 par mois (au lieu de 20€).
Pour le Télétravail Occasionnel (TLO
  • Une attention particulière doit être portée concernant les femmes enceintes qui pourraient demander à bénéficier de jour de télétravail occasionnel à partir du troisième mois de grossesse et ce jusqu’au début du congé de maternité.
Pour le Télétravail Exceptionnel (TLE)
  • Dans le cadre d’un télétravail le samedi ou le dimanche, pour un salarié ne  bénéficiant pas du télétravail régulier, versement de l’indemnité de télétravail.
  • Commission de suivi de l’accord : réunion biannuelle comprenant un représentant des OS non-signataires.

 

Qu’en dit la direction ?

Fidèle à son habitude, la direction ne négocie que si elle a un intérêt, en l’occurrence :

La suppression du 3éme jour optionnel de TLR

Pour rappel : celui-ci peut être accordé par le manager sur demande du salarié et pour la durée du projet uniquement.

La direction fait de cette suppression une condition sine qua non à toute évolution de l’accord.

Mais quelle mouche a piqué notre direction pour quelle en fasse une ligne rouge ?

Selon elle, on assiste à une dérive anarchique du 3éme jour pour lequel les salariés imposent la situation du TLR à leurs managers impuissants en multipliant les jours de TLR non déclarés ou en demandant des jours de TLO non justifiés.

Au-delà de ce choix, la direction entend aussi mettre fin au TLR majoritaire des lundis et vendredis (le fameux « Aqua Poney » du vendredi 17h).


La CFDT a pourtant bien alerté la direction de la dangerosité du passage à 2 jours fermes de TLR :

  • La capacité insuffisante des sites actuels ou à venir (pour pouvoir accueillir tout le monde, un nombre de poste a minima de 60% de l’effectif est nécessaire) ;
  • La problématique de gestion des accords clients de Télétravail à 3 jours ou plus ;
  • Le risque de perte de contrats Clients ;
  • La perte d’attractivité de Sopra Steria pour les jeunes embauchés ;
  • Le risque de mécontentement aggravé des salariés (habitude de travail, coût et temps de déplacement, ... ) ;
La direction en est consciente et en prend le risque ; mais néanmoins ouvre la porte en cas de signature de quelques avancées :

  • Une augmentation à la marge de l’allocation forfaitaire ;
  • Une augmentation du montant de l’aide à l’achat du mobilier ;
  • A certains cas d’usage (exemple : prise en compte des jours d’absence dans la semaine pour le décompte des 2 jours accordées) ;
  • Commission de suivi ouverte aux OS non-signataires.

Suite au prochain numéro

Devant la position ferme de la CFDT sur son opposition à la suppression du 3ème jour de TLR, la direction convie les organisations syndicales représentatives à une ultime réunion de négociation en mars.

La CFDT ne manquera pas de vous informer de la suite à venir.