n Déclaration préliminaire
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Aujourd’hui, 23 février
2017, jour des obsèques d’Alain Fantou, nous voulons excuser l’absence de
Caroline RICHARD et Bernard MOLLIER à cette réunion de CE car ils s’y sont
rendus. De plus, les élus CFDT font une déclaration en son honneur :
« Alain
Fantou est mort, à l’âge de 66 ans, à plus de 37 ans d’ancienneté Sopra, et
après seulement 10 mois de la retraite qu’il avait bien méritée.
Alain
Fantou a officié pendant plus de 23 ans au Comité d’Entreprise et dans les
instances de représentations du personnel de l’entreprise.
Pour
ceux qui ne le connaissaient pas, c’était un vrai personnage, arrivant avec
sa barbe, son éternel costume, ses boutons de manchettes en manille de bateau, et son inséparable attaché-case.
Pour
ceux qui l’ont côtoyé en réunions, ce n’était pas un bavard, mais un
légaliste, on peut dire qu’il était légifrance avant le site internet. Il
ponctuait les réunions de ses lectures avisées du code du travail, qu’il
manipulait avec soin et conservait précieusement dans sa mallette. Nous lui
devons notamment l’annulation d’élections illégales en 1996, ce qui a permis
ensuite un CE à majorité intersyndicale.
Pour
ses collègues syndicalistes, le jugement est unanimement partagé :
Un
homme honnête, droit dans ses bottes, fidèle à ses convictions syndicales et
indéfectible pour ses amis et collègues.
Il ne se
laissait pas impressionner, ni par les menaces et insultes, auxquelles il
répondait vertement, ni par les opérations de surveillance pour essayer de le
licencier du temps de SG2.
Tête
de mule, car breton et fier de l’être, il était profondément
intersyndicaliste et solidaire.
Il
a aidé des dizaines et des dizaines de salariés pendant sa carrière, et
beaucoup ne l’oublierons pas.
C’était
un représentant des salariés assidu et investi, et seule la maladie a pu
l’éloigner de ces rôles.
Il
répétait souvent en réunion que si c’était pour négocier ainsi, il aurait dû
rester chez lui en Bretagne pénard.
Il
ne l’avait pourtant jamais fait, maintenant c’est le cas.
Il
est resté chez lui, nous espérons pénard.
Merci
Alain pour tout,
Tes
amis et néanmoins collègues,
Les
sales syndicalistes. »
Demande
d’un mail à tous les salariés par la direction de la part du CE, pour
informer les salariés de cette disparition et partager la douleur de sa fille
et de ses proches, de la part d’un CE pour lequel il a œuvré si longtemps.
Une minute de silence est faite en hommage à Alain
FANTOU.
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n Point 7 :
Augmentations de janvier 2017
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La direction affirme sans
rire qu’elle n’a pas les chiffres
pour les augmentations de janvier 2017.
Nous
sommes fin février, les paies sont faites, avec quoi ?
La
DRH du groupe, sans ciller, répète qu’elle n’a même pas le % d’augmentation
global de la masse salariale.
Alors pour les mini/maxi/moyenne/médiane/sélectivité/etc. demandés…
Cocasse,
si ce n’était pas de l’entrave pure et simple.
Il ne faudrait pas que les salariés comparent les
excellents chiffres annoncés pour les résultats de l’année 2016, avec ceux
des augmentations de janvier et les chiffres de leur fiche de paie !
Ni qu’ils ne
puissent répondre aux mensonges des manageurs de proximité qui font les
retours CRH.
Avec les chiffres globaux, le salarié aurait peut-être quelque chose à
répondre et des questions à poser !
La
direction joue la montre, gagne du temps, pour que tout le monde
« digère » les mauvaises nouvelles avant d’avoir plus
d’informations…
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n Point 1 : Orientations Stratégiques de l’entreprise
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Suite à la présentation de Cyril
Malargé, axée sur la « transformation digitale », plusieurs points
sont évoqués :
-
Comment
l’ensemble des salariés, jeunes comme âgés, sont formés sur cette
transformation digitale ? Aucun plan de formation ambitieux n’est mis en
place pour assurer cette adaptation des salariés !
-
Sopra
Steria n’a toujours pas de plan de gestion prévisionnelle des emplois et
compétence, sa mise en place semble indispensable pour accompagner la
transformation digitale incontournable pour l’entreprise.
Vos élus CFDT relisent le texte
de loi qui définit la consultation du CE sur la stratégie de l’entreprise.
Ils constatent qu’un certain nombre de
documents listés dans la loi n’ont pas été fournis au CE, qui ne peut
donc se prononcer en toute connaissance de cause.
En effet, mis à part un
document verbeux et nébuleux, nous n’avons aucune vision sur les conséquences
de cette stratégie sur les salariés, les conditions de travail, l’emploi, les
métiers qui évoluent ou disparaissent, etc, comme l’exige la loi. Une
activité entière comme Immobilier est même ignorée dans la note !
De plus, nous rappelons que
nous n’avons aucun objectif chiffré
sur cette stratégie. Les grandes idées c’est bien, mais il faut du
concret !
Les élus adoptent
à la majorité le principe de recours à un expert sur ce sujet, qui sera géré
par le bureau élargi d’ici le prochain CE. Mais la direction annonce qu’elle
ne remettra aucune information supplémentaire…
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n Point 22 :
Désignation de l’expert économique du CE : « Trinôme »
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Afin
d’analyser les comptes de l’entreprise et de permettre aux élus d’y voir
clair, le CE désigne chaque année un expert économique pour cette mission. Il
est désigné en séance à la majorité.
À
suivre donc pour le résultat de ces travaux…
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n Point 2 : Plan
de Formation 2017
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Vos
élus proposent une motion (adoptée à 18 voix et 2 abstentions) :
« Les élus
constatent que la direction veut consulter le CE ce jour sur le plan de
formation 2017 alors même que le plan est engagé et débuté depuis 2 mois.
Les
élus attendent toujours les réponses aux demandes de la commission formation
envoyées par mail le 7 février 2017.
Les
élus attendent toujours la réponse à leur motion votée au CE de janvier
dernier :
Les
élus déplorent l’entêtement de la direction à vouloir faire passer les
journées et séminaires d’entreprise New Way dans le plan de formation.
Les
élus tiennent à rappeler que le plan de formation est artificiellement gonflé
par ses actions de communication et qu’en aucun cas ils ne peuvent être crédités
de formation.
Une
formation professionnelle est un ensemble de mesures adoptées en vue de
l’acquisition ou du perfectionnement d’une qualification professionnelle pour
les travailleurs, prise en charge par l’employeur.
Elle
consiste à enseigner à un employé les connaissances et les compétences
nécessaires à l’exécution de ses fonctions.
Les
journées et séminaires New Way ne sont pas des journées de formation mais de
la communication d’entreprise. En aucun cas ils ne vont permettre aux
salariés de garantir leur employabilité au sein du nouveau Groupe. En aucun
cas ils ne vont permettre aux salariés d’acquérir de nouvelles compétences
professionnelles leurs permettant d’étoffer leurs CV.
Et
contrairement à ce qui est écrit dans la note diffusée ce jour, ce n’est
surement pas aux salariés de « proposer des actions aux BU voir au-delà pour
progresser professionnellement ». C’est à la charge de l’employeur de le
faire et c’est sa responsabilité.
Les
élus exigent que les jours liés à ces journées et séminaires soient
identifiés et immédiatement retirés du plan de formation et de tous les
bilans fournis en négociation et en CE. »
Les
nombreuses questions de la commission formation restent sans réponse. Vos
élus rappellent que la consultation du CE sur quelque sujet que ce soit doit
se faire sur un PROJET, avant que la décision soit prise et mise en œuvre,
afin que l’avis du CE puisse influer la décision. Sur un plan de formation
déjà en place, c’est impossible. La direction est plus qu’en retard et hors
des clous.
Vos
élus s’étonnent de ce maigre plan de formation, alors même que P. Pasquier,
relayé par V. Paris dans les vidéos diffusées à NewWay, a annoncé du
jamais-vu sur la formation.
Où
est le « plan de formation considérable » promis par P.
Pasquier ?
Vos élus constatent
avec dépit que la direction n’a aucune intention de faire participer les
salariés ni financièrement ni via les formations au « virage
digital » de transformation de l’entreprise. Il s’agit bien en fait d’une
optique de « suive qui pourra » et de recrutements nouveaux plutôt
que de formation des salariés présents…
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n Point 13 :
Invitation des administrateurs salariés
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Les administrateurs salariés ont (enfin) répondus positivement à
l’invitation du CE. Ils seront présents lors du CE de fin mars.
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n Point 3 : Point
économique sur les petits sites ( <150 salariés) : vision à court et
moyen terme de l’activité économique : Albi, Le Mans, Pau, Tours, Rodez,
Toulon, Metz-Nancy, Presbourg-Kleber, Rouen, Clermont-Ferrand, Niort.
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L’ensemble
de ces sites sont autonomes, la politique générale est d’envoyer du travail
depuis Paris dans le cas de baisse de charge.
L’accent
est mis sur le site d’Albi, qui suscite le plus d’inquiétude. En effet les
salariés travaillant sur ce site de façon permanente ne sont pas tous rattachés
effectivement au site, un certain nombre d’entre eux est rattaché à Toulouse ou
Rodez. C. Mallargé s’engage à porter une attention particulière pour ce site.
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n Point 4 :
Informations économiques de janvier 2017 + Infos éco Axway + statut de SBS +
point sur l’indemnisation Ecomouv’
|
·
Les performances de l’année 2016 sont
excellentes pour
l’entreprise. La direction ne nous a toujours pas indiqué si les salariés ont été augmentés en
proportion de cette réussite.
·
Le
processus de changement de statut d’SBS (passage de SA à SAS) n’est toujours
pas finalisé. Si on en croit la direction, ce changement de statut
n’aura pas de conséquence ni pour SSG ni pour SBS. Pourtant, nous
ne savons pas ce que deviennent les
dettes de SBS envers SSG, qui doivent être épurées pour ce changement de
statut. Si ces dettes sont épongées
par SSG, comme dans le passé pour d’autres filiales, comment cela ne
peut-il avoir aucun impact ? … Mais pour la direction tout va bien.
·
Ecomouv’ :
une transaction a été signée avec l’État qui nous a réglé tout ce qu’il nous
devait.
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n Point 5 : RTT de
2016 : Pas de perte pour les salariés !
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Au 31/12/2016 :
115
personnes avaient un reliquat de plus de 5 jours soit 1062 jours.
25
personnes avaient un reliquat de 10 jours soit 509 jours.
Vincent Paris s’engage à ce que
personne ne perde de jour de RTT,
l’apurement devra se faire courant 2017.
Les ponts
ne sont pas inclus dans la masse globale des indemnités de congés payés.
La
direction n’apporte pas d’explication convaincante concernant la perte de RTT
pour compensation du temps de travail de 35h à 38h30 pour les ex-Steria
modalité 2. Le point reste en discussion.
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n Point 10 :
Suivi du Temps de Travail : un accès « DIGITAL » pour les
DP !
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La
direction nous annonce qu’elle va (un jour) se conformer à la loi et
permettre aux Délégués du Personnel de consulter les déclarations de Temps de
Travail (et leur validation ou refus) des salariés de leur site.
Quand
on creuse un peu, il ne s’agira pas de donner un accès à l’outil avec un rôle
de consultation uniquement, mais seulement de fournir un PDF, au format
PAPIER, sur CONSULTATION uniquement (auprès d’on ne sait qui, entre telle
heure et telle heure et les jours de pleine lune sûrement), les déclarations
des salariés.
À l’heure de la
politique RSE, imprimer ces tonnes de pages, à quoi bon ?
À l’heure de
l’entreprise DIGITALE que se targue d’être Sopra Steria, un bon pdf imprimé,
c’est moderne non ?
Ce sera « digital », puisque le DP pourra tourner les pages avec ses doigts !
Quand
on sait que pour en arriver à ce fichier pdf imprimé l’outil passera par un
excell, qu’il aurait été si simple de donner en accès aux DP… une preuve de
plus de l’obstruction systématique de la direction aux représentants du
personnel et à cet accord Temps de Travail que la CFDT a dénoncé en décembre
dernier.
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n Point 6 :
Évaluation des salariés (critères objectifs, contrôle qualité…)
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Les critères avancés par la
direction pour justifier les augmentations sont :
-
Le sens
des responsabilités,
-
La
capacité pour progresser,
-
L’autonomie,
-
Etc. (sic)
Nous attendons une note de la direction
sur ces critères. Quant à savoir comment ils sont évalués objectivement…
Il est à nouveau indiqué, que
lorsque l’on constate tout dysfonctionnement sur ces évaluations, une
remontée
est possible auprès des RH de
chaque unité. Chaque manager est contrôlé sur l’objectivité de ces
évaluations.
Un nouveau formulaire simplifié
des PAP sera mis en place début 2018.
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n Point 11 :
Travail du dimanche
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La direction reste toujours
silencieuse lorsqu’il lui est demandé des accords signés des salariés « volontaires »
travaillant le dimanche.
De même, elle joue sur les
mots, en nous indiquant que la réglementation impose de ne pas dépasser 6
jours de travail consécutifs avant et après le dimanche travaillé, elle nous
parle de semaine de travail calendaire et non glissante.
La CFDT reste opposée au
travail du dimanche.
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n Point 14 : Périmètres
et moyens des CHSCTs Sopra Steria
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La direction souhaite faire
passer en force son accord sur les périmètres CHSCT.
Nous souhaiterions qu’elle
revoie sa note sur les attributions des DP faisant office de CHSCT en cas de
carence de CHSCT car elle est non conforme à la réglementation.
Suite à discussion, nous
arrivons à un accord sur les périmètres et moyens des CHSCT.
La direction annonce donc qu’en
échange, elle se range à notre
position sur les DP faisant office de CHSCT. Ouf ! Nous devrions
donc avoir une note corrective, les DP doivent bien fonctionner comme les
CHSCT (secrétaire, ordre du jour, PV,…). Et tous les DP de tous les sites SSG
(quelle que soit leur société) doivent donc participer aux désignations des
CHSCTs.
Nous attendons
désormais que la direction lance le processus de désignation pour
qu’enfin les CHSCT se mettent en place !
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n Point 9 :
Prestataire DISAPI
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Une
drôle de relation que celle de SSG avec le prestataire DISAPI. Nous
embauchons près de la moitié de leur effectif, en plus du gestionnaire de
l’entreprise, à mi-temps. Il sous-loue même un bâtiment à Sopra Steria. Ce
manageur est « directeur de programme » chez Sopra Steria, manage
une équipe Sopra Steria, et participe au V2,… (étonnant, quand on pense que
la direction refuse habituellement d’inclure les prestataires dans les
diffusions de mail sur les sites où ils travaillent) Et pourtant la direction
affirme qu’il n’a aucun rôle RH sur
les salariés SSG.
C’est
pourtant loin d’être le constat des
salariés sur place à Nantes, pour qui c’est bien lui qui dirige le
projet, valide les congés, fait les évaluations et autres entretiens. Des
salariés se seraient même vus proposer des ruptures conventionnelles par ce
manageur.
La
direction n’en démord pas, tout cela est faux. Qu’est-ce qu’il y a comme
salariés menteur chez Sopra Steria !
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lundi 13 mars 2017
L'Essentiel du CE de fin février : Alain Fantou, Augmentations ou pas, Stratégie, Formation, accès "digital"' pour les DP,...
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