Point 1 : Apport des 300 salariés DSRH à Sopra HR Software
Pour ce premier point DSRH, les informations sont comme d’habitude lacunaires, et à nos questions, la direction répond qu’il n’y a rien de particulier.
- L’avenir des 2 progiciels Pléïades et HRAccess ? Les 2 resteront, cela permet d’avoir une offre plus complète et aucun n’est officiellement privilégié. Un centre BPO est en réflexion, alors que celui existant a été fermé il y a quelques temps sous prétexte que ce genre de centre est une « usine à chômeurs ».
- Les places de parking pour les DSRH qui en avait l’habitude à Puteaux ? La direction va y réfléchir, pour ceux qui ne prennent pas les transports, mais qu’ils n’espèrent pas trop, les places à Manhattan sont chères, et jusqu’à présent seuls les grands chefs y ont accès…
- La perte des avantages sociaux ? La direction ne nous parle que de quelques points : La couverture santé ? la direction veut harmoniser le tout à la mode Sopra, ce qui est positif pour tous. Les Tickets Restaurants ? la direction est d’accord pour permettre aux HR d’avoir des TR s’ils ne vont pas au RIE, comme les soprasiens.
La direction nous égrène ainsi 2-3 sujets sans intérêt majeur et « oublie » les plus importants, en affirmant qu’il n’y a pas de pertes d’avantages sociaux pour les DSRH, au contraire même !
- Si la situation économique d’HR se redresse en 2014, c’est aussi au prix d’une baisse drastique du nombre de salariés depuis leur rachat en avril 2013 : au moins 20% de départs !
- La direction occulte aussi : Les congés mères de famille, qui n’existent pas chez HR, même s’il existe des congés enfants malade plus nombreux, mais il ne s’agit pas là de la même chose. Nous demandons à la direction d’a minima laisser le choix aux salariés entre ces 2 possibilités !
- Les augmentations en janvier 2015 ? Rien n’est moins sûr, HR n’ayant pas encore des résultats excellents et DSRH quittant Sopra juste avant !
- Et le plus important, à peine aborde-t-elle l’accord temps de travail d’HR, qui s’appliquera dès le 1er janvier 2015 aux salariés DSRH, mais sans contrepartie ! :
- Les salariés Sopra passeraient alors en majorité (tous ceux >I2.1) en « modalité 2 ». Que signifie ce barbarisme ?
Désormais le salarié devra travailler 38h30 par semaine (au lieu de 36h50 aujourd’hui), avec seulement 9 RTT (et plus 10), et a priori pour un salaire moyen de 1000€ de moins que le salarié HRA !
Payer Moins pour Travailler Plus !
Une baisse de salaire horaire ! Une hausse des horaires !
Vive le gain d’avantages sociaux selon la direction !
Une baisse de salaire horaire ! Une hausse des horaires !
Vive le gain d’avantages sociaux selon la direction !
1h40 de plus par semaine, cela fait près de 12 jours de travail de plus par an ! Avec la perte d’1 RTT en plus…
>> 5% de temps de travail en plus, nous demandons donc 5% d’augmentation générale de salaire !
La direction est étonnamment silencieuse et embarrassée devant l’insistance de vos élus CFDT, sans doute espérait-elle que cela ne se «voit » pas !
Sans parler de la « rétroactivité fiscale », qui grâce à ces opérations de fusions, apports, etc, va permettre de ne pas payer d’impôts ! Pour Sopra, grâce aux mauvais résultats de Steria. Pour HR, grâce aux anciens déficits reportables!
Si le groupe Sopra fait des économies, c’est le plus important, non ?
Et pour Sopra et les salariés « restant » ? L’activité DSRH est rentable pour la société Sopra SA, car comme toute activité de progiciel, elle est plus rentable que l’intégration. La retirer, cela signifie diminuer la rentabilité de Sopra. Et pouvoir afficher des résultats plus tristounes aux salariés et faire pression sur les salaires et diminuer la participation comme l’intéressement ! Jusqu’à présent c’est bien le travail de tous les Soprasiens qui a permis l’investissement dans DSRH, mais cet investissement est discrètement sorti de la société… pour être ensuite mieux happé par les
actionnaires, n’en doutons pas !
Point 2 : Fusion Steria-Sopra : Points non finis en juillet : thème Social : effectif et gestion du personnel, rémunération, santé prévoyance (suite…)
« La direction ne part pas en vacances » « vous aurez les informations en août »,… Les promesses n’engagent jamais personne, et certainement pas la direction, qui n’en a tenu aucune en ne répondant à AUCUNE de nos demandes dites et répétées depuis plusieurs CE…
La Liste CFDT a fini par regrouper les 70 points non répondus et en attente depuis le début de la fusion dans un tableau, en espérant que celui-là aurait plus de chance… là encore, pas de nouvelle !
À peine la direction aborde-t-elle le point en fin de CE, mais devant le temps qui manque, elle s’accorde un délai supplémentaire pour y répondre… Pourquoi se priver ?
@ suivre…
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