n Point 1 : Points
trimestriels : Effectifs, PAP, Formation, Immobilier
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La direction fournit aux élus
les informations trimestrielles concernant les effectifs, les PAP, la
formation, les astreintes et l’immobilier. Ce dernier point étant le seul qui
est réellement présenté par un intervenant, le reste se cantonnant à une
série de PDF sans aucune analyse de la part de la direction. Vos élus CFDT,
comme à l’accoutumée, se lancent dans le décorticage de tous ces tableaux et
analysent.
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Point 1 suite :
Effectifs
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En ce début d’année, le taux de
départ continue son augmentation déjà affolante sur 2017 (18%).
836 départs depuis le 1er
janvier 2018.
Si on continue à ce rythme, on
atteindra un taux de départ de 25,5% pour 2018 !
1 personne sur 4 aura quitté la
société à la fin d’année.
Les
embauches sont toujours à la peine et n’arrivent plus à compenser les
départs. La vague des stagiaires sera cruciale pour limiter la fuite du
bateau qui ressemble de plus en plus au Titanic. 13238 à fin décembre, 12886
à fin mars 2018. Presque 870 départs pour un peu plus de 510 entrées. Vos
élus CFDT n’arrêtent pas d’alerter la direction sur le souci que représente
ce taux de départ aussi important et la direction écoute, acquiesce et
présente des analyses qui ne cherchent qu’à essayer de démontrer que le
problème n’est pas salarial !
La direction ne veut pas entendre que cette
société ne peut pas garder les salaires si bas, une participation à 0 et un
intéressement qu’il faut chaque année augmenter pour qu’il ne soit pas trop
ridicule.
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Point 1 suite :
PAP
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Sur une année glissante, le
taux de réalisation des PAP est, comme le rappelle les élus CFDT, toujours le
même. À fin mars c’est 68%. La demande d’avoir la remontée des évaluations
des salariés (très satisfait, satisfait, satisfait mais, insatisfait) reste
toujours « infaisable ».
C’est
moche pour une boite d’informatique quand même de ne pas pouvoir compiler des
données.
On sent
bien que les efforts de la direction sont plus les résultats opérationnels
que le recueil de l’avis des salariés de ce qu’ils pensent de leur travail.
Il faut noter que deux agences ont des taux de PAP beaucoup plus élevés (+
90%). Quand vos élus demandent si la direction a analysé comment les
« bons élèves » font pour obtenir des taux de réalisation des PAP
aussi importante afin de le mettre en pratique partout, la direction répond
que c’est l’effort d’un manager sur le thème. Et c’est tout ? Et
pourquoi les autres managers ne font pas l’effort ? ont-ils des
sanctions alors que la réalisation des PAP est une demande de leur
hiérarchie ? ah non dommage. Mais ne vous inquiétez pas car ils auront
bien leur part variable quand même.
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Point 1 suite :
Formation
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SSG est en retard de 4500 jours
de formation sur le prévisionnel de fin mars, soit près de 30% de l’objectif.
Contrairement aux bonnes
intentions développées par la direction générale, les managers locaux
privilégient sans surprise le court terme et la gestion des résultats des
projets plutôt que l’employabilités de chacun.
Avec le report des congés à fin
septembre et le taux d’inter chantier presque nul, les chiffres de la
formation ne sont pas prêts de s’améliorer.
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n Point 2 :
Expérimentation d’un modèle managériale sur 4 agences
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La direction vient présenter
aux élus une expérimentation d’un nouveau modèle managérial. Dans le contexte
actuel, il parait en effet évident qu’il faut faire évoluer les pratiques de
l’entreprise dans ce domaine tellement le modèle actuel est usé et obsolète.
Le thème que la direction
souhaite expérimenter sur des salariés de 4 agences (environ 1000 salariés
quand même !) concerne très précisément le processus du PAP, des bilans
de mission et des CRH : « Repenser le dispositif actuel de
management RH pour donner du sens à la mission des collaborateurs et les
fidéliser ». Joli titre. Et au fur et à mesure de la présentation c’est
bien le seul aspect sur lequel vos élus CFDT sont d’accord avec la direction.
La direction présente une
expérimentation réelle sur des salariés sans aucun mode opératoire. Tout est
flou, aussi bien la méthodologie, les outils utilisés, les indicateurs de
mesure, les budgets … même le planning de cette mise en situation réelle est
approximatif et incomplet.
Vos élus CFDT réclament avant
le démarrage de quoi que ce soit avec des salariés la consultation des CHSCT
concernés afin de valider tout ce qui va être mis en œuvre et la direction
refuse ! Elle annonce qu’une
expérimentation n’est pas grave et que c’est lors du passage à la
totalité de la société que les CHSCT seront consultés … donc la direction veut
tester un nouveau modèle managérial, sur une population de salariés qu’elle
n’a même pas analysé d’un point de vue psychologique, avec des outils qu’elle
va « affiner » au fur et à mesure à tâtons et pour couronner le
tout sans indicateurs de mesure lui
permettant de stopper l’expérimentation en cas de mal être des salariés. On a
connu des rats de laboratoire mieux traités non ?
Rentrons
un peu dans les grandes lignes des nouveautés que veux tester la
direction :
-
Le PAP est
supprimé au profit d’un bilan de mission mode « contrôle continu »
tout au long de l’année
-
Le rôle
d’évaluateur du manager de proximité est transféré au manager opérationnel
qui devient votre supérieur hiérarchique (votre chef de projet, oui, oui vous
lisez bien, il pourra signer vos augmentations, vos avertissements et votre
licenciement … c’est important la proximité non ?). Il le remplace donc
pour faire vos évaluations au fil de l’eau et votre plan de carrière
-
Le rôle de
médiateur du manager de proximité est remplacé lui par un nouveau
protagoniste : « le mentor® »
-
Les
réunions de CRH par agence évoluent par périmètre : « projet,
programme, client, géographe, … » à la carte. De qui on ne sait pas mais
à la carte comme ça arrange.
Forcement
vos élus CFDT réagissent sur tous les points qui ne sont ni assez détaillés,
ni assez réfléchis par la direction car ils sont « en cours
d’élaboration et seront à même d’évoluer au cours de
l’expérimentation ».
Pour
revenir sur le mentor, le direction le présente comme une personne qui aura
« de la hauteur de vue, de la
légitimité dans la BU, une vision stratégique, une posture et une sensibilité
RH, qui sera motivant, empathique, qui aura un parler vrai et un courage
managérial » et bien sûr il sera N4 minimum et est désigné par le
directeur d’agence. Vos élus CFDT réagissent immédiatement en soulignant le
nombre réduit de N4+ dans l’entreprise et que cela va encore créer plus
d’éloignement avec les salariés. La direction répond que c’est en cours de
réflexion, qu’elle va voir … de là à ce qu’elle recycle les manager de
proximité en mentor il n’y a qu’un pas …
Il ne faut
pas être un grand scientifique pour comprendre que tout cela n’est qu’une
gigantesque farce expérimentale d’autant plus qu’on apprend au cours de discussions
que le processus actuel est conservé et que les salariés continueront d’avoir
des PAP pendant l’expérimentation.
Vos élus CFDT condamnent la
façon de faire de la direction :
-
La
méthodologie de l’expérience sur, au moins 1000 salariés, est non maitrisée
et peut être dangereuse pour les salariés (risques de RPS pour plusieurs
populations)
-
Les
instances concernées, les CHSCT, ne sont ni associés, ni consultés avant le
démarrage de l’expérience en grandeur nature
Il n’est pas normal d’effectuer
des tests en grandeur nature qui peuvent, s’ils ne fonctionnement pas,
provoquer du mal être au travail sans avoir une méthodologie solidement
décrite, validée par des organismes compétents externes et accompagnée.
On ne joue pas avec la santé
des salariés et la direction semble facilement l’oublier.
Tout ceci
sans oublier que les évaluations « test » sont des vraies, et que
bonnes ou pas, elles resteront dans le dossier du salarié ! Et tout cela
pour 1000 personnes.
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n Point 4 :
Informations économiques
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En
ce début d’année, la plupart des marges du groupe sont en perte de vitesse,
la direction n’y voit aucune raison RH, 800 démissions en 3 mois feraient
partie d’un turn over normal pour une ESN.
Néanmoins
V. Paris constate bien que la marge de SSG est faible pour ce premier
trimestre, très loin de celle de Cap Gémini donnée à 5 %.
Malgré
une augmentation de 2% des prix de vente sur l’ensemble des projets, n’y a-il
pas un petit souci RH ?
Pour
nous donner un os à ronger, V. Paris signifie sa volonté de mettre en place
un feed-back, une évaluation faite sur les managers par les équipes, en
s’inspirant du modèle anglo-saxon. Ainsi qu’un remaniement de l’Academy.
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n Point
4 : CP restants
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Le nombre de congés en 2018, en
ce début d’année est moins important qu’en 2017.
En avril
2017, il restait 14514 jours de congés à prendre.
En avril 2018, c’est 23143
jours de congés qu’il reste !
Vos élus
CFDT rappellent que les salariés demandent leurs congés dans des systèmes
parallèle de mail, outils excell ou autre, dans de nombreuses agences, ce qui
fait que la direction ne voit pas ce qui est réellement demandé et
refusé. Le diagnostic est donc biaisé.
Paradoxalement
les résultats économiques et les marges des BU sont moins bonnes, il faut
donc plus de salariés pour délivrer les mêmes projets, avec la même qualité.
Alors oui,
on
peut se demander, si le turn over, le nombre élevé de démission n’est pas
entrain sournoisement de dégrader la compétitivité de l’entreprise, en se privant des profils les plus
expérimentés aptes à assurer un deliver de qualité.
Espérons
que notre employeur fasse la même analyse.
Concernant
le report des congés annoncés (mail de C.
Malargé ou X.Hurstel),
la gestion sera totalement MANUELLE (sic ! normal pour une boite d’informatique), nous vous conseillons donc de FAIRE UNE CAPTURE D’ÉCRAN DE PTA avec les jours restants
et de tracer
par écrit vos demandes de report de congés pour éviter toute mauvaise
surprise.
ET
VÉRIFIEZ BIEN VOS SOLDES DE CONGÉS EN JUIN !
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n Point 4 : RTT
supprimés
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Nous apprenons aussi que 225 salariés bienfaiteurs n’ont pas
pris leur RTT 2017 et qu’il y a eu l’apurement de ceux-ci fin mars.
Cet
apurement représente 472 jours, ces
472 jours sont allés purement et simplement dans la poche et surtout les
profits de SSG.
Ces dons
n’auront aucune conséquence sur l’annualisation du temps de travail et seront
totalement transparents sur la durée du temps de travail pour ces salariés,
malgré les risques de surmenage et les obligations de la direction. Vos élus
alertent la direction et la préviennent des conséquences graves que cela peut
avoir sur la santé des salariés, dont elle est responsable !
Vos élus
CFDT demandent à la direction si elle ne met pas ces jours de côté pour en
faire don aux salariés qui en ont besoin dans des circonstances
exceptionnelles ? Non, ils vont directement dans les bénéfices. Point.
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n Point 5 :
Expérimentation sur les thèmes du RPA et de l’IA (chatbot) dans les Centres
de Services
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Nous y voilà, notre entreprise
se lance dans les prémices de l’automatisation, robotisation, intelligence
artificiel (IA) pour son propre compte, on nous présente des Chatbots, des
RPA (Robotic
Automatisation Process), une plateforme
digitale qui facilite le développement et le déploiement rapide d’assistants
virtuels intelligents permettant de réaliser des tâches répétitives et
remplaçant plusieurs salariés.
On va
au-delà des tâches répétitives puisque des
logiciels vont être capables de traiter seuls des supports de niveau
procédural.
La direction est incapable de nous dire combien de salariés
travaillent sur ces supports et sur quoi ils seront affectés suite à la
disparition de ce travail.
Elle est
surtout soucieuse de connaître les gains de productivité, de formaliser la
démarche de généralisation, engendrés par ces nouveaux outils sans se
préoccuper du coût social, mais tout en se voulant très rassurante : il
ne s’agit pour l’instant que d’exonérer les salariés de tâche répétitive et
sans plus-value.
Mais il y a-t-il du travail
avec plus de valeur ajoutée pour chacun ?
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n Point 10 –
Modification du Règlement Intérieur
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La
direction souhaite selon ses dires faire un toilettage du règlement
intérieur. Elle veut surtout accroître
son côté liberticide et rendre un peu plus les salariés responsables de tout.
Malgré les avis négatifs rendus en 2014 lors des dernières modifications du
règlement intérieur par de nombreux CHSCT ; en 2018, la direction
persévère et rajoute des clauses allant dans son sens ; à titre
d’exemple, le nouveau respect du
principe de « neutralité politique, philosophique et religieux »
sans plus de précision.
Même
le directeur juridique ne cache pas son embarras sur la neutralité
philosophique, il ne sait pas bien ce que cela signifie, le flou de l’expression permettra ainsi de sanctionner qui
l’on veut quand on le veut !
Parallèlement,
comment expliquer à ceux qui ont pris l’habitude de mettre des signes
religieux ostentatoires (croix, foulard,...), qu’il faut faire preuve
désormais de neutralité ?
Les
discussions sur ce Règlement Intérieur doivent continuer avant sa mise en
place… à suivre.
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n Point 8 :
Travail du 1er mai
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La direction nous présente les
différents projets pour lesquels il est absolument nécessaire que des
salariés SSG travaillent le 1er mai : OSS résolution, PMU,
SNCF…
Nous nous apercevons qu’un projet
initialement prévu ne l’était plus : BIO SIMPA NG, comme
quoi la nécessité de l’activité le 1 er mai fluctue d’une semaine sur
l’autre, à se demander s’il ne pourrait pas en être de même pour les autres
projets. Pensons en particulier au PMU, faire courir des chevaux sous la
pluie du 1 er mai entourés de belles toilettes est-il bien nécessaire pour la
sauvegarde de l’activité française ?
En dépit
des avis CHSCT négatifs, le 1er mai sera travaillé par un certain
nombre de salariés SSG, bien loin de l’esprit même de ses origines.
Déclaration
CFDT :
« La CFDT est totalement contre
ces travaux qui ne comportent aucun urgence ou risque vital ni pour la
nation, ni pour les entreprises concernées. Ces travaux ne répondent pas aux exigences légales et n’ont
donc pas lieu d’être.
Quant à la santé des salariés, elle n’entre à
aucun moment dans le discours, les préoccupations ou les choix de la
direction, ce qui est affolant !
Si tous les clients le demandaient, tous les salariés de Sopra Steria Group travailleraient bientôt le
1er mai, au mépris total de la loi, appâtés par des primes alléchantes au vu
de leur salaire maintenu délibérément bas. »
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n Point 9 –
Embauches de travailleurs étrangers
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Notre entreprise peine à
compenser les départs et nous voici encore un mois de plus sans embauche de
salarié étranger. C’est très regrettable et toujours aussi surprenant. Il n’y
a pas de talents ailleurs qu’en France ?
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lundi 28 mai 2018
L'Essentiel de la réunion de CE de fin avril : Effectifs, PAP, Formation,Expérimentation nouveau management, Congés payés, Robotisation de nos métiers, Changement du Règlement Intérieur,...
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