n Point 6 : Travail
du dimanche
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Vos élus
CFDT ont contacté les projets concernés, annoncés comme travaillant le
dimanche. Encore une fois, les informations remontées par la direction en CE
sont fausses ! Les personnes intervenant ne sont pas les bonnes, dont
une sortie du projet depuis plus d’un an, et les récupérations ou paiement ne
sont pas tels qu’annoncés.
Nous
refusons de donner un avis au vu de la faible qualité et du manque
d’information flagrant.
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n Point 8 : Note
Congés Payés 2016
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La note qui dicte les règles de
recommandations pour la prise des congés payés est présentée pour 2016. Vos
élus demandent des modifications, et les obtiennent ! Ainsi,
grâce à vos élus CFDT,
deux jours de plus sont ouverts pour prendre les ponts en 2016 :
vendredi 25/03 (veille du WE de Pâques) et mardi
16/08 (lendemain du 15 août).
Cela permettra de faire des week-ends de 4 jours à ces dates. De
plus, pour les projets, plus de dates permettent une meilleure répartition
des absences. Le titre est également modifié, afin d’afficher clairement
qu’il ne s’agit que de recommandations et non de règles imposées et
opposables aux salariés.
Vos élus proposent un avis négatif, adopté à l’unanimité des élus du
CE :
« Les élus du CE apprécient
les concessions et les améliorations acceptées par la direction sur cette
note de ¨Recommandations de prises de congés payés¨.
Cependant, ils n’admettent pas la
phrase sur l’utilisation des congés en inter chantier, la direction disposant
de 6 jours RTT spécifiquement pour cela.
Les élus s’opposent à l’utilisation
et aux pressions faites par les manageurs qui présentent la note comme
obligatoire.
Nous
rappelons aux salariés que cette note n’est qu’une recommandation et qu’ils
ne sont pas tenus par celle-ci. »
Un autre avis négatif est proposé par un élu CGT, pour lequel la CFDT
vote solidairement et qui est adopté à la majorité.
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n Point 5 :
Informations économiques
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Les informations
économiques du groupe sont bonnes !
Nous redemandons un retour aux salariés, par le
biais d’une augmentation générale, et pas via des actions fantômes,
accessibles dans 7 ans et revendables avec des frais !
La direction répond qu’une
communication sera faite aux salariés courant janvier, mais qu’elle ne veut
pas entrer dans le système d’augmentation générale.
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n Point 1 : Plan
Formation 2016 : en retard, et en diminution !!
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Le plan de formation 2016 lance les premières
manœuvres de la « Refondation »
voulue par PP : pour cette « refondation », 5 jours sont prévus pour les manageurs (lesquels ? 800
prévus mais sur combien ?) et 1
jour pour le salarié de base.
Vos élus CFDT
rappellent à la direction que de l’information
n’est pas de la formation, pas plus que le « team building »…
S’il s’agit de présenter les agences et leurs nouveaux chefs, ce n’est pas à
imputer sur la formation des salariés et leur développement
professionnel !! La direction annonçait un projet ambitieux, mais RIEN
dans ce plan :
Les jours de refondation sont soustraits des jours de formation habituels au lieu d’être sur un budget dédié !
Vos élus CFDT
font remarquer que les exigences
envers les salariés augmentent avec le nouveau référentiel métier, que le
CICE donné par l’état à l’entreprise
est astronomique et augmente, mais que les salariés en retour
bénéficieront selon le budget de la direction de MOINS DE
JOURS DE FORMATION en 2016 que toutes ces dernières années !
Quant aux « parcours
individuels » ou « reskilling » qui devraient soit disant être
proposés aux salariés avant licenciement, il en est prévu 80 personnes pour 10 à 12 jours pour
toute l’année 2016 !! Sur 13000 salariés, cela serait risible si ce
n’était pas si désespérant ! Comment se former ou réorienter totalement avec 10
jours de formation ??? Nous rappelons que nous en sommes en 2015 à 144
licenciements, sans compter les ruptures collectives des salariés considérés
comme « has been » !
Nous demandons
à la direction des vraies réponses sur : ses objectifs de formation pour
les seniors, ses objectifs de formation pour les temps partiels, des
éclaircissements sur le nombre de jours de formations prévues, de mettre les
jours « refondation » à part du plan de formation, et enfin
d’augmenter la formation prévue en 2016 !
Le sujet est donc à revoir, encore une fois la
direction ne remplit pas ses obligations légales, qui contraignent à 2
réunions sur ce sujet avant le 31 décembre, et la première avant le 10
décembre ! À suivre donc !
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n Point 4 : Le
nouveau Référentiel Métiers : fin du feuilleton CE
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Vos élus CFDT proposent un avis, qui après adaptation est adopté à la
majorité :
« Les élus du CE
regrettent la façon dont la direction a tenté de faire barrage à l’expertise du nouveau Référentiel Métier votée par le
CHSCT Paris Est, alors qu’elle en reconnait aujourd’hui la pertinence.
Le nouveau Référentiel Métiers
n’est qu’un vœu pieux de plus à Sopra Steria Group. En effet, à quoi va
servir cette nouvelle « bible » si :
1. Le
taux de PAP réalisé reste complètement insuffisant (48% !),
2. Les
bilans de missions ne sont pas systématiquement effectués, et quand ils le
sont, les objectifs de la mission ne sont pas définis en amont,
3. Les
entretiens de restitution sont systématiquement négligés,
4. Les
CRH restent des boites noires opaques dirigées par la subjectivité des
managers.
De plus, le vocabulaire sciemment choisi est volontairement source d’ambiguïté
et amènera les salariés à rester cantonnés à leur niveau. Les chiffres le
montrent déjà, avec la moitié des salariés d’intégration au niveau 2, et cela
risque d’empirer avec la montée d’exigences, rendant plus difficile le
passage au niveau supérieur.
Le
jugement des compétences comportementales demeure entaché de subjectivité,
comme le souligne l’expert.
Les élus du CE remontent également
une inquiétude et restent en attente quant aux affectations réservées aux
salariés ex-Steria : le tableau de concordance entre les métiers Steria et
Sopra présenté par la direction donne une fausse image d’un système simple.
Cependant, l’expert remonte qu’à chaque niveau Steria correspond 2 niveaux
Sopra. Le choix entre les 2 devrait se faire via la classification Syntec.
Mais la direction ne donne aucune consigne ni engagement en ce sens, ce qui
risque d’amener de fortes disparités et problèmes entre les salariés.
Les principaux dysfonctionnements
identifiés par l’expert sont :
• Des
exigences accrues trop vagues sans réels moyens pour les salariés d’y
répondre,
• La
subjectivité de l’évaluation des « Compétences comportementales »,
• Des
freins à la progression du salarié,
• La
filière management est privilégiée par rapport à la filière expertise,
• Le
métier du test est non reconnu,
• L’avis
subjectif du manager est trop prépondérant dans l’évaluation du salarié,
• Le
niveau 2 est trop large et regroupe trop de salariés (Niveau Fourre-tout),
• Le
passage d’un niveau à un autre sans véritable règles et trop laissé à
l’appréciation des managers,
• Les
fonctions transverses sont enfin prises en compte mais souffrent d’un manque
de considération,
• Les
assistantes sont coincées dans leurs filières et trop limitées au niveau 2,
• Le
taux de PAP est insuffisant,
• Les
CRH restent des boites noires pour les salariés,
• Un an après la fusion,
l’organisation des salariés de certains services n’est toujours pas en place.
L’expert souligne un problème
d’éthique managériale, indispensable à la crédibilité du système, et
préconise d’inclure dans les objectifs des manageurs : le retour CRH,
l’objectif de mission et le bilan de mission, et le PAP.
Les
élus et membres du CEt sont déçus par l’attitude de la direction et
aimeraient un réel dialogue social pour qu’enfin la direction prenne en
compte les propositions d’améliorations constructives que lui font les élus.
Les
élus rappellent que le référentiel métier est censé être un outil de
développement devant permettre aux salariés d’évoluer dans leurs carrières
professionnelles et passer d’une filière à l’autre.
Ce
référentiel métier ne doit pas être utilisé comme un outil pour sanctionner
les salariés sur des critères multiples et subjectifs.
Les élus du CE remettent un avis négatif sur le projet de
nouveau Référentiel Métiers. »
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n Point 9 :
Périmètre des futurs CHSCT
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Les Comités d’Hygiène de
Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) sont pour la plupart à
redésigner. Mais avec la fusion et l’explosion des sites et des effectifs,
les périmètres de découpage doivent être revus. Les périmètres doivent être
définis en accord entre le CE et la direction. Les élus syndiqués, en
majorité, demandent unanimement de revenir à la définition stricte de la loi,
et qu’un CHSCT soit désigné par site physique, exceptés pour les petits sites
de quelques dizaines de salariés, qui peuvent être regroupés avec les sites
les plus proches.
La direction refuse notre proposition et veut toujours et encore
regrouper des sites, alors que les CHSCT n’ont même pas le temps d’aller
visiter chacun !
La direction a indiqué réfléchir une
nouvelle fois à notre proposition, et reviendra vers nous… il lui faudra
pourtant s’accorder, ou à défaut saisir la DIRECTE sur ce sujet, ce qui
serait sans doute encore plus « légaliste ». À suivre !
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n Point 13 : Local
pour le CE Sopra Steria
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Vos élus CFDT sont les seuls à s’insurger de la quarantaine que veut faire subir la direction au CE. Tous les
élus réclament unanimement et depuis longtemps des locaux pour le CE sur les sites Sopra Steria, au plus près
des salariés, pour que ceux-ci puissent bénéficier des activités du CE !
Nous réclamons depuis longtemps un local
à Manhattan, pour être proche des salariés et mettre à disposition
billetteries, médiathèque, etc. Pour toute réponse, la direction veut supprimer
le local CE sur le site de Presbourg et l’exiler dans un local non Sopra
Steria, à distance des salariés comme des élus !!
Et ce, alors qu’en juin 2016 des nouveaux
locaux seront ouverts à Presbourg, plus spacieux que ceux actuels. Mais,
comme par hasard, il n’y a plus de
place pour le CE… Le budget de votre CE est déjà ridicule par rapport aux
entreprises de cette taille, et il vaut le grever pour de la gestion d’envois
et autres, dus à des contraintes de locaux !
Le CE ne peut proposer grand-chose aux salariés dans de telles conditions… |
n Agendas 2016
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La direction avait indiqué que des agendas
2016, grands ou petits au choix, seraient mis à disposition des salariés qui
en feraient la demande et nous invitait à contactez nos assistantes. Mais voilà,
les assistantes ne sont pas au courant, ou n’en ont pas, il doit y avoir un
stock mais où ? à qui s’adresser ? Ce n’est pas simple… Nous
rappelons que l’an passé, des caisses
entières d’agenda neufs se sont périmés, intactes, alors qu’on refusait des
agendas aux salariés.
En 2016, le même gâchis ? |
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mercredi 6 janvier 2016
Dernier Essentiel de l'année 2015 : L'Essentiel du CE des 17 et 18 décembre !
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