La direction, sous prétexte d’un constat de sur-dimensionnement des locaux par rapport aux postes de travail réellement occupés, entame un processus de déménagement et de regroupement de sites sans précèdent.
Dans un contexte d’activité morose, la direction attirée par des perspectives d’économies substantielles de loyers, active et accélère son plan de regroupement immobilier :
- Pour les « grandes » villes, un regroupement des sites en Province (hors IDF) vers un ou plusieurs nouveaux bâtiments (Toulouse, Bordeaux, ...) :
- Au prix d’une étude d’impact a minima sur les déplacements des salariés, la direction opte pour des nouveaux sites proches des modes de circulation dite « Douce » (Tramway, Piste Cyclable », ceci au détriment des places de parking automobile ;
- C’est oublié un peu vite, qu’en province, l’habitat est dispersé et éloigné des centres d’activité et que la voiture reste encore le moyen de locomotion le plus pratique ;
- Exemple à Bordeaux, pour lequel la direction a fait le choix d’un nouveau site dans le secteur d’activité le plus chargé (zone aéroportuaire) proche d’axe de communication tri-modal (Tramway, Vélo, Automobile simple voie à sens unique) en diminuant par 2 le nombre de places de parking.
- Pour les « petites » villes, déplacement des sites vers des espaces de « travail partagé » (Metz, Angers, Rondelet, Albi en prévision) :
- Pour la plupart situés en centre-ville, ces espaces de coworking ne sont pas adaptés aux salariés habitant en banlieue et vont offrir des conditions de travail dégradés :
- Diminution du nombre de m2 disponible par poste de travail ;
- Impossibilité de laisser des affaires personnelles ;
- Personnalisation de l’espace de travail impossible ;
- Toilettes et espace de restauration partagés ;
- Risque de perte de confidentialité des données (échanges téléphoniques, dossiers papier) ;
- Augmentation du temps de déplacement ;
- Impossibilité de se déplacer en voiture sauf à payer sur ses propres deniers une place de parking à la journée.
Point commun de tous ces déplacements de site : la réduction du nombre de poste de travail calculé au plus juste qui s’accompagnera évidement de la généralisation du « Flex office » dont vos élus CFDT vous ont déjà alerté des inconvénients afférents :
- Stress de devoir toujours penser à réserver sa place au risque de n’avoir pas de place de disponible ;
- Stress de ne pas retrouver ses équipements (double écran, souris ergo ou siège adapté) ;
- Impossibilité de personnaliser son espace de travail ;
- Casier pour ses affaires personnelles en nombre insuffisant ou trop petit ;
- Temps perdu chaque jour au branchement des connections.
Gageons, que Sopra Steria saura distribuer ses gains de productivité et compenser les inconvénients des salariés par des augmentations de salaire.
Rien n’est moins sûr ou pas sûr du tout !
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