Fixation du Smic Une augmentation qui ne changera pas la vie des salariés soumis à des bas salaires
Le 1er janvier 2023, le Smic
atteindra 1 709,28 euros brut pour 35 heures hebdomadaires, soit une hausse de
24 euros net par mois.
La CFDT est convaincue que la
conditionnalité des aides est et reste un levier plus fort pour amener les
employeurs à négocier de réelles augmentations des salaires minimum et éviter
le basculement des minima de branches sous le Smic. Avec cette revalorisation, au 1er janvier 2023 137 branches sur
les 171 du secteur général couvrant plus de 5 000 salariés seront en situation
de non-conformité au regard du Smic.
Pour cette raison, la CFDT
souhaite redonner du sens aux systèmes salariaux dans les branches et dans les
entreprises, en remettant à plat les systèmes de classification qui tiennent
compte des compétences mobilisées par les salariés.
Aussi, pour lutter contre
l’inaction salariale, la CFDT propose que les entreprises qui emploient des
salariés dont le salaire est maintenu au niveau du Smic depuis plus de deux ans
perdent automatiquement les bénéfices des exonérations les concernant.
La CFDT continuera de revendiquer
la transformation du groupe d’experts sur le SMIC en une commission « Bas
salaires », pour aller au-delà de la seule question du SMIC et au-delà du seul
salaire en renforçant sa gouvernance par la participation des partenaires
sociaux.
Pour la CFDT, la question
essentielle n’est pas tant le niveau du Smic que celle d’une juste rémunération
du travail fourni par les travailleuses et travailleurs qui doit passer par un
meilleur partage de la valeur.
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