Au menu :
· Les avances sur salaires ;
·
“we share”, arbitrez !
· Aucun délai pour les notes de frais ;
·
Signal d’alarme des
élus : 10% de
baisse d’effectifs depuis le début de l’année, et les départs
augmentent, et les embauches sont rares !
·
Situation économique et
financière de l’entreprise ;
·
PluralSight et Office 365 for
all ;
·
Droit d’expression des
salariés dans l’entreprise ;
·
Prise en
charge des frais d’abonnement de transport en cas de mission ;
·
Politique
de l’entreprise sur le fait religieux ;
·
…
Prolongation du CE juin : 18 juillet 2017
|
n Point 2 : Saisie du
temps de travail
|
Les anomalies de fonctionnement
remontées par les salariés ou les élus (telles que l’impossibilité de faire
des copier/coller, l’obligation de saisie des 0:00 dans la colonne +/-4h) sont
en cours de correction et seront corrigées dans la nouvelle version.
Concernant les salariés à 4/5ème,
ils peuvent être rassurés, il n’y a pas d’écrêtement de leurs heures
supplémentaires. Cependant, nous leur
conseillons un minimum de vigilance car l’outil gère parfaitement les temps
partiels avec récurrence du jour de temps partiel sur toutes les semaines
mais aurait un peu plus de mal pour les 90%.
Nous
apprenons également que les jours de congés et les jours fériés sont
valorisés à 0:00, ce qui nous étonne.
Petit exemple : lundi férié, mardi/mercredi/jeudi :
7:22, vendredi : 8:22 vous pensiez avoir réalisé 1h supplémentaire
et bien la direction nous explique que non car la comptabilisation est la suivante : lundi férié : 0:00, mardi/mercredi/jeudi : 7:22, vendredi : 8:22 donc pas 1h supplémentaire mais juste un dépassement journalier d’1heure donc au tarif normal.
Affaire à suivre …
|
n Point 18 : Nomination
d’une Senior Executive Advisor Transformation Numérique (communiqué de bourse
annonçant l’arrivée d’Isabelle Saurat)
|
Vous
non plus, vous n’avez pas trouvé cette fonction dans le référentiel
« Métiers » du groupe ?
Rassurez-vous,
c’est normal, la RH non plus, il ne
s’agit que de communication…
|
n Point 19 et
21 : Commissions CE - Activité Sociales et Culturelles du CE - Réunion CCE
|
Pas de
trêve estivale pour les commissions CE.
La
commission Formation finalise sa note sur le plan de formation 2017.
La
commission Voyages, après avoir mis en place deux séjours balnéaire en été,
un séjour balnéaire à Toussaint et un circuit au Canada en automne, travaille
actuellement sur les appels d’Offres pour les circuits 2018 (Birmanie et
circuit en catamaran aux Caraïbes sont à l’étude).
La
commission Vacances et Évènements Nationaux travaille actuellement sur les
appels d’offres pour l’arbre de Noël et la soirée de Noël de la Région
Parisienne. Elle vient de finaliser 2 séjours hiver 2018 : séjour famille à Vars
et séjour solo aux Ménuires.
Les
élus au CCE sont également sur les starting blocks avec une demande de leur
part d’un CCE extra sur la situation d’Axway suite à l’annonce d’une
potentielle suppression ou d’une baisse importante de l’activité sur le site
d’Annecy.
|
n Point 20 : Point fonctionnement CE
|
Arrivée
d’une nouvelle salariée du CE sur le site de Toulouse : Sophie Rachou.
Elle succède à Christine Malek qui nous
quitte pour un départ à la retraite bien mérité !
Bienvenue à elle, et bonne continuation à Christine !
L’embauche d’une assistante CE sur Lyon est également en cours.
Par contre, malgré des demandes répétées auprès de la direction,
toujours pas de bureau disponible sur le site de Manhattan pour le CE.
|
n Point 23 : Avance
sur salaire
|
Pour
trouver la procédure à suivre, rien de plus simple :
(Face2Face>Ressources
Humaines>Ma rémunération et mes avantages sociaux>Rémunération et
épargne salariale>versement des salaires et primes>Comment obtenir un
acompte ? Lien) : « Votre demande d'acompte doit être adressée
à votre assistante d'agence et, après validation par la hiérarchie, parvenir
au Service de Gestion Administrative du Personnel de la DRH avant 9h30 tous
les mercredis à l'exception du dernier mercredi de chaque mois. Les acomptes
font l'objet d'un règlement par virement. Son montant est repris en une seule
fois le mois de versement. »
Attention
au mois d’août, la compta fermant, il faut s’y prendre au plus tôt.
|
n Point 24 :
Opération « We Share » (ou pas)
|
La
direction confirme que le dispositif autorise les arbitrages des FCPE actions
vers des FCPE monétaires via le site Amundi. Vous pouvez donc
« sécuriser » vos investissements en transformant les actions Sopra
Steria en investissement en euros !
|
n Point 25 : Points
divers : Délai de note de frais
|
Vous avez peut-être reçu un mail de votre
assistante contenant ce message :
« Nous vous
rappelons que vos notes de frais doivent être établies et remises aux
assistantes dans un délai maximum de trois mois après la date d’engagement
des dépenses. Au-delà de cette période des trois mois, les frais ne seront
plus remboursés. Cette règle est applicable depuis avril. »
Il n’en est rien ! Il n’y a pas
de délai pour les notes de frais. La direction ne comprend pas qu’une
assistante ait envoyé ce genre de message. N’hésitez pas à nous contacter pour tout problème.
|
CE ordinaire des 20 et 21 Juillet 2017 :
|
n Point 12 :
Informations trimestrielles : Effectifs, PAP, Formation, Suivi
d’astreintes
|
Effectifs : en baisse encore
ce mois-ci. 10%
de baisse d’effectif depuis le début de l’année
en
majorité du à des démissions avec un turn over qui, si la tendance ne
s’infléchit pas, atteindra les 20% sur l’année.
La
direction compte sur l’embauche des stagiaires en juillet et août pour
inverser la tendance et estime que la rémunération proposée par Sopra Steria
est équivalente à celle de la concurrence (seules les start-up sont plus
concurrentielles sur ce sujet).
Les élus tirent le signal d’alarme, sur la baisse
significative des effectifs de l’entreprise depuis le début d’année, en effet
il s’agit de près de 300 salariés en moins, cette baisse touche principalement
les sites de Montreuil, Lille. En
parallèle le site de Boulogne sur Mer
ne se développe pas comme prévu, et reste une annexe de Lille sans autonomie.
Le Turn Over sur SSG est de 10 % en juin, en extrapolant 20 % en fin d’année,
ce qui est très important. La direction se plaint en répondant qu’il y a plus
de démission que prévue et les stagiaires sont chassés par la concurrence.
Rendez-vous
est donc pris en septembre.
Déclaration CFDT :
« Le catalogue de formation
Sopra Steria Academy prévoit une session de 2x2 jours intitulée « Management
motivationnel » et réservée aux salariés de niveau N4 dans le référentiel
métier de l’entreprise.
Pourtant tout montre sur le
terrain que c’est plutôt une politique de management démotivationnel qui est
instituée au plus haut du pilotage de l’entreprise par la direction générale.
Une Gestion Prévisionnelle de
l’Emploi et des Compétence qui aboutit à une fuite des salariés depuis de
nombreuses années déjà et confirmée aujourd’hui ne peut pas être involontaire
dans une société mature comme la nôtre.
Nous sommes face à
une situation où le discours et les moyens mis en œuvre dans l’entreprise
sont gâchés et ne sont finalement qu’un écran pour cacher une volonté plus
sournoise organisant la volatilité des emplois dans l’entreprise.
Les laissés pour compte étant
dans ce contexte toujours les plus fragiles, les seniors qui eux s’accrochent
à leur emploi en espérant atteindre la retraite et sur lesquels l’entreprise
n’investit plus depuis longtemps.
Pour recruter et garder les salariés, quelques pistes : un partage honnête des résultats de
l’entreprise, des parcours de formations qui pourraient démarrer dès le
recrutement à Bac + 2 avec des perspectives de carrières motivantes, etc… »
PAP : Les chiffres sont
toujours aussi mauvais avec 66% de PAP
effectués, les salariés structure étant toujours les plus mal lotis.
Formation : Nous sommes très loin du compte avec un résultat
en dessous de l’objectif de l’ordre de 5000j à mi-année (avec intégration de
New Way !) et une demande
d’inscription à des formations internes en baisse d’environ 8700j d’ici la
fin de l’année.
Mais la direction reste confiante et nous
explique qu’il y a une vraie dynamique de formation et qu’un plan de
formation digitale est en cours de création.
Les
élus voient mal comment certaines BU, déjà en retard sur leurs objectifs de
formation et dont le V2 n’est pas non plus au rendez-vous au premier
semestre, vont pouvoir rattraper leur retard en termes de formation quand on
sait que seule la rentabilité prime.
Les élus soulignent que si la
direction croyait à un rattrapage en fin d’année, elle aurait modifié ses
prévisions de rentabilité pour le second semestre (les salariés en formation
ne produisant pas), ce qu’elle n’a pas fait.
Suivi
des astreintes : Peu d’astreintes sont suivies d’intervention, les
managers les demandent souvent au cas où et les suppriment au dernier moment
sans véritablement tenir compte de la vie privée des salariés. Pire quand il
s’agit du travail le dimanche.
Mais aucune explication sur la raison de
l’attractivité des autres entreprises par rapport à SSG.
Ces
problèmes de recrutement ne pourraient-ils pas être dus au peu d’attractivité
sociale de l’entreprise ? L’absence de participation qui durera encore
plusieurs années, une politique salariale axée vers le jeunisme, l’absence de
plan triennal de formation comme le demande la loi,…
La direction
préfère faire l’autruche.
|
n Point 23 :
Point de situation sur l’usage des Kit Agilité Distribué
|
À
l’occasion de ce point, une élue CFDT nous apprend que de nouveau kit Agilité
serait mis en place à Manhattan, ceci permettrait de suivre à tout moment, en
temps réel, la rentabilité du projet. La direction ne sait pas…
Jusqu’où
ira Big Brother ?
|
n Point 1 : Consultation
annuelle sur la situation économique et financière de l’entreprise
|
Les résultats sont bons sur le 1er semestre, plus de 15 millions d’euros en plus sur le budget, plus de 2.7
euros millions d’euros en plus sur le résultat d’exploitation, SBS à + 1.5
millions d’euro par rapport au prévisionnel
Cependant
suite à la présentation du rapport de l’expert mandaté par le CE, les élus
émettent à la majorité l’avis suivant :
« Les élu-e-s du CE mettent en exergue les points
suivants à la lecture du rapport d’expertise du cabinet TRINOME :
* Même si la France devrait connaître une assez bonne progression du marché numérique en 2017 (+2,8%), en revanche le reste de l’Europe (où le groupe est très présent) ne devrait afficher une croissance que de +1,2%, très en deçà des autres plaques continentales,
* Le secteur est par ailleurs confronté à des difficultés en matière de recrutement,
ce qui impacte directement le groupe Sopra Steria, sa politique de
recrutement (sans oublier que, pour la 1ère fois, les salariés du secteur
numérique de plus de 45 ans sont plus nombreux que ceux de moins de 30 ans)
et sa politique de formation. Ceci pourrait contrarier la qualité du delivery
et le développement des offres digitales,
* Une forte croissance organique du chiffre d’affaires
du groupe : +5,2%, et une forte progression des niveaux de marge et de
résultat en 2016, l’ensemble des pôles contribuant à cette évolution
favorable, mais un résultat exceptionnel favorablement impacté par les
plus-values sur cessions de titres de participation,
* Le groupe a souffert en 2016 de la forte dépréciation
de la livre sterling (-11%, soit -130 M€ de chiffre d’affaires), cette
situation devrait se poursuivre en 2017, le groupe étant fortement exposé au
risque de change vis-à-vis de cette devise,
* Le déficit des fonds de pension britanniques atteint
près de -250 M€ au 31/12/2016, soit près du double par rapport au 31/12/2015,
et sans visibilité des évolutions potentielles lors des années futures,
* Le CICE et le
CIR ont représenté environ 27 M€ en 2016, soit un montant significatif du
résultat net de la société (équivalent au bénéfice fiscal),
* Les documents prévisionnels indiquent un montant
d’intéressement de l’ordre de 16 M€ au titre de 2017 contre 9 M€ en 2016,
mais l’accord d’intéressement est à renégocier (arrive à échéance fin 2017),
* La
participation des salariés est nulle en raison de déficits reportables
issus de la fusion avec Steria et de capitaux propres très substantiels et
l’accord de participation est à négocier suite à la dénonciation par le CE de
l’accord précédent,
* Sur le projet « plan de reprise d’activité », la
direction indique que le projet ne devrait avoir aucun impact sur les équipes
basées à Annecy, le PRA étant administré à distance et ne nécessitant pas de
personnel sur place, bien que son coût ne soit pas mineur (hors le coût
interne, le coût des matériels et des prestations de services externes serait
d’environ 650 K€) et surtout, ce projet n’a pas fait l’objet d’une
information-consultation du Comité d’Établissement,
* La trésorerie moyenne basée en Inde s’élève à 122 M€
en 2016 contre 115 M€ en 2015. Le montant de la retenue à la source à verser
en cas de rapatriement des fonds, estimé à 20%, a fait l’objet d’une
provision depuis le 31 décembre 2015, et ce, après une perte de 100 M€ due à
la dépréciation de la roupie.
Les élus, tout en constatant la bonne santé économique de
l’entreprise tant en termes de CA que de marge, s’inquiètent des points de
vigilance ci-dessus et regrettent, une fois encore, que les résultats de
l’entreprise ne bénéficient souvent qu’à une trop faible minorité
ce qui intensifie la faible attractivité du groupe. » |
n Point 11 :
Travail du 1er mai en 2015 et 2016
|
Comme
nous nous en doutions, d’où notre demande, des salariés ont travaillé le 1er
mai 2015 et le 1er mai 2016.
1er
mai 2015 : 4 projets pour 2 clients (SFR et PMU) avec 13 astreintes et 6
interventions.
1er
mai 2016 : 5 projets pour 2 clients (SFR et PMU) avec 12 astreintes et 1
intervention.
La
direction refuse de leur octroyer une prime exceptionnelle comme cela a été
fait cette année.
Où est la justice ou
l’injustice dans tout ça …
|
n Point 5 :
Salariés non augmentés depuis plus de 5 ans
|
La
direction indique que des mesures, dont des revalorisations de rémunérations,
sont envisagées.
Vincent
Paris étant indisponible pour ce CE de juillet, ce point sera traité avec lui
au CE du mois d’août.
|
n Point 4 : Informations
économiques des mois de mai et juin 2017
|
Intervention
de Cyril Malargé en remplacement de Vincent Paris excusé.
À
l’heure où l’Essentiel est rédigé, nous ne pouvons vous communiquer les
informations fournies en séance en raison de l’ouverture de la fenêtre de et
de notre droit de réserve.
|
n Point 6 : Orientations
stratégiques : Impact de l’Off-shore sur l’emploi
|
La
direction soutient que nous passons par l’off-shore à cause de notre problème
de recrutement en France !
oO
… Autant vous dire que vos élus ne sont pas dupes et que nous reviendrons sur
ce sujet !
|
n Point 7 : Présentation
du processus CRH et demande de la note utilisée en CRH pour l’évaluation des
salariés
|
La
direction a insisté sur le principe ‘bottom-up’ de ce processus CRH, tout
part de l’agence opérationnelle et se consolide ensuite sur la division puis
le groupe. Toute source d’erreur est donc impossible car chaque salarié est évalué
avec la plus grande justesse. ( !!! )
Cette vision idyllique est totalement en déphasage avec la
réalité. Vos élus reviennent sur les compétences
comportementales, centrales dans l’évaluation alors que par définition NON OBJECTIVES ! Cela entraine
des souffrances et du stress, comme souligné par plusieurs experts.
On omet de nous parler de l’entretien professionnel devenu
obligatoire en 2015 avec la loi Rebsamen, et qui à ce jour n’est absolument
pas mis en application…
|
n Point 10 :
Procès-verbaux du CE
|
Le
PV de la réunion ordinaire du CE des 30, 31 mars et 4 avril 2017 est approuvé
en séance.
La
validation des PV des réunions ordinaires du CE des 27, 28 avril, 10 mai 2017
et 17, 18 mai 2017 est reportée au CE du mois d’août.
Les séances
plénières de CE sont désormais enregistrées pour être au plus près des propos
tenus lors de ce comité. La direction ne souhaitait pas mettre en place ce
dispositif de peur que celui-ci soit utilisé à des fins autres qu’une aide à
la création des compte-rendus de CE. L’objectif est que les compte-rendus
soient factuels sans interprétation comportementale et sans nom.
|
n Point 8 : Présentation
de la plateforme Pluralsight
|
Fondée en 2004 à Farmington, Pluralsight est l’une
des plus anciennes startups EdTech. Son objectif est de démocratiser
l’apprentissage technologique professionnel. La firme propose des ‘formations’
en ligne pour les développeurs de logiciels, les administrateurs
informatiques, et les créatifs professionnels. Son service repose sur un
modèle d’abonnement et paye des royalties aux auteurs de ses cours.
La
direction nous garantit qu’elle ne suivra pas les profils sur cette
plateforme, qu’elle ne sanctionnera pas les moins bonnes notes, et qu’elle ne
servira pas à l’évaluation des salariés.
Ces ‘formations’
doivent être imputées sur les projets, et ne doivent en aucune manière
empiéter sur la vie privée des salariés.
Ces cours sont tous en anglais, ce qui est illégal
pour une entreprise française, et ce qui va évidemment limiter l’accès de
certains !
Aucun
TP, aucun contrôle de connaissance, donc ce ne sont pas des formations à
proprement parler. La direction n’a d’ailleurs pas retenu d’autres portails
qui offraient ce genre de services.
La
direction affirme le contraire, même si cela n’entrera pas dans le budget
formation (350€ la licence, 2000 licences soit tout de même 700 000€).
Si ce sont des
formations, comment l’employeur peut-il ainsi réduire l’accès à seulement 2000 personnes sur 13000
salariés en France ? Que fait-il de son obligation de formation des
salariés ?
|
n Point 9 : Présentation
du programme « Office 365 for all »
|
Office
365 for all est déjà installés sur les PC de la plupart des ex-steria, sa
généralisation devrait se faire pour l’ensemble des salariés du groupe en fin
d’année excepté dans le cas où votre client ne souhaite pas cette installation.
Pour
la direction, l’installation d’office 365 va dans le sens de la
transformation digitale de l’entreprise.
Les
élus du CE rappellent que l’information
et la consultation du CE doit se faire AVANT la décision et l’installation...
mais le respect de la loi ne concerne pas trop la direction…
|
n Point 22 :
Modalité du droit d’expression des salariés dans l’entreprise
|
Un
document sur le droit d’expression des salariés est réclamé par les élus
depuis le début du mandat du CE car il est obligatoire dans toute entreprise.
Face
à cette obligation, le direction nous fournit un document bien maigre où l’on
fait allusion : au formation Corporate « esprit de groupe », à
la réunion d’agence annuelle et à l’intranet Face à Face, comme seuls
vecteurs d’expression pour les salariés à SSG.
Vos
élus rappellent que les réunions d’agence ne sont soit disant pas dans le
cadre du travail puisqu’hors horaire de travail. De plus, la plupart des
réunions n’ont aucun moment de questions/réponses. Quant à F2F, les élus
aimeraient des précisions sur le droit d’expression des salariés. Sans parler
du fait que le document fourni est tagué comme confidentiel, un comble pour
la libre expression…
Tout
ceci nous semble bien limité, et devra faire l’objet d’un enrichissement via
une négociation.
|
n Point 19 :
Composition de la commission formation
|
La
commission formation va s’enrichir d’un nouveau membre CFDT : William
Beaumond.
|
n Point 14 : Évolution
de la procédure 1.5 de compensations relatives à la prise en compte du temps
de déplacement professionnel
|
Vos
élus CFDT s’étonnent que cette procédure unilatérale arrive en CE en
information/consultation alors que par le passé la direction se contentait de
rien ou d’une simple information au CE.
Mais
la réponse est peut-être à chercher dans les 2 dernières phrases du
préambule :
« En outre, la présente procédure se
substitue à tout autre dispositif de compensation du temps de déplacement
professionnel en vigueur au sein de la société à sa date de mise en œuvre.
En conséquence,
cette procédure devient le seul dispositif de compensation du temps de
déplacement professionnel applicable à l’ensemble des salariés »
Outre
le fait que le passage de 5.50€ à 6€ est dérisoire mais nous est vendu par la
direction comme une augmentation de
près de 10%, celle-ci compte appliquer cette procédure à tous les salariés de
l’entreprise dont les ex-Steria.
La
direction veut passer en force et valider une nouvelle procédure sur le temps
de déplacement de travail défavorable aux salariés Steria. C’est pourquoi
elle veut une consultation de cette procédure, les élus du CE sont en profond
désaccord pour être consulté, il s’agit d’une négociation d’entreprise avec
le calendrier qui s’y rattache.
La direction souhaite en effet appliquer
cette nouvelle procédure à tous les salariés de SSG en faisant fi des usages
en vigueur à Steria qu’elle a voulu dénoncer sans obtenir gain de cause.
L’accord le mieux disant doit continuer à s’appliquer en fonction du cas de
chaque salarié.
Les élus votent à la majorité (13 voix
pour, 7 voix contre) la motion ci-dessous :
« Le CE vote un budget initial de 5000€ pour aller en
justice concernant l'évolution de la procédure 1.5 dans le cas où elle serait
appliquée aux salariés Sopra Steria en l'état, notamment pour les ex-Steria
dont l'usage sur la contrepartie financière du surtemps de trajet n'a pas été
dénoncé, et dans l'application de contreparties financières qui ne sont
appliqués que pour un temps de trajet de plus de trois
heures que nous estimons être en contradiction avec l'esprit de la loi Borloo.
Sopra Steria une nouvelle fois
réinterprète les textes légaux dans le mépris total des salariés et des élus.
Deux élus sont mandatés pour effectuer toutes les démarches nécessaires à
cette action. »
|
n Point 15 : Prise
en charge des frais de transport en commun en cas de mission en clientèle
|
Information
importante :
Vous
êtes en mission en clientèle (ou ailleurs) et vous utilisez les transports en
commun alors qu’habituellement vous ne les utilisez pas pour vous rendre à
votre agence. Cet abonnement doit être
pris en charge à 100% et non à 50%.
Il
en va de même si vous avez un surcoût de votre abonnement habituel pour vous
rendre en clientèle. Le surcoût doit être pris en charge à 100%.
Si vous êtes dans un de ces deux cas et que votre
abonnement n’a pas été pas pris en charge comme il le devrait, faites votre
demande de remboursement sans tarder (rétroactivité).
|
n Point 24 : Politique
de l’entreprise sur le port de signes religieux ostentatoires
|
Un nouveau principe a été mis en place depuis le 8 août
2016 avec la loi El Khomri. Plus précisément, la loi Travail permet à
l’entreprise d’inscrire ce « principe de neutralité » dans son règlement
intérieur. Concrètement, cela signifie que l’entreprise peut édicter un
règlement venant restreindre « la manifestation des convictions » de ses
salariés. Mais vos
élus CFDT rappellent la loi complète :
« Le
règlement intérieur peut contenir des dispositions inscrivant le principe de
neutralité et restreignant les manifestations des convictions des salariés si ces restrictions sont justifiées par
l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du
bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché »
La direction veut
rajouter une clause dans son règlement intérieur sur le port de signes
religieux, nous serons vigilants sur ce point, alors même que la libre
expression des salariés n’est déjà pas assurée dans l’entreprise...
|
n Point 25 : Rappel
sur les moyens des CHSCT
|
L’accord conclu par le CE en début d’année
sur la mise en place des CHSCT au niveau SSG n’est toujours mis à disposition
sous Face 2 Face. Nous le réclamons donc, et dès qu’il sera présent sur
l’intranet, vous pourrez consulter les sites de chaque CHSCT, le nombre
d’élus par CHSCT, le nombre d’heure de délégation, …
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire