NÉGOCIATION
ANNUELLE OBLIGATOIRE 2019
La NAO 2019 a
abouti à un constat de désaccord.
Les revendications non satisfaites :
Valorisation de
l’ancienneté :
Selon le rapport sur la
politique sociale 2018 réalisé par l’expert CSE, un effort doit être fait pour valoriser
l’ancienneté. Nous avons donc proposé des augmentations minimum par tranches d’ancienneté
ce qui a été refusé par la Direction qui préfère mettre l’action sur les jeunes.
La
fidélité n’est assurément pas récompensée.
Augmentation moyenne minimum
pour la majorité des salariés :
- D’au
moins 1,9% pour les ETAM (inflation) ;
- D’au
moins 1,5% pour 90% des cadres.
Cette
augmentation des salaires garantit le maintien du pouvoir d'achat pour la grande
majorité des salariés.
La rentabilité de notre secteur d’activité, la performance et l’état de santé de notre entreprise ainsi que les efforts de tous justifient cette demande.
L’augmentation collective n’exclut pas les augmentations individuelles. Nous considérons que la performance individuelle ne doit pas être le seul indicateur utilisé car elle dépend des opportunités qui sont présentées à chacun et aux missions qui lui sont confiées en fonction des demandes des clients.
La rentabilité de notre secteur d’activité, la performance et l’état de santé de notre entreprise ainsi que les efforts de tous justifient cette demande.
L’augmentation collective n’exclut pas les augmentations individuelles. Nous considérons que la performance individuelle ne doit pas être le seul indicateur utilisé car elle dépend des opportunités qui sont présentées à chacun et aux missions qui lui sont confiées en fonction des demandes des clients.
La
Direction souhaite davantage de sélectivité à l’image du groupe et a proposé les
augmentations de salaires :
- D’au
moins 1,9% pour 80% des ETAM (inflation).
- D’au moins 1,5% pour 75% des cadres.
Nous étions prêts à accepter une augmentation minimum
de 1,5% pour 80% des cadres.
Nous étions favorables
à l’ensemble des mesures listées ci-dessous dont la plupart seront néanmoins
appliquées.
- Augmentation du barème des astreintes
afin de s’aligner sur les règles du Groupe Sopra Steria et mise en place
d’un taux horaire minimum d’intervention de 25 Euro ;
- Paiement des jours fériés aux stagiaires ;
- Risques psycho sociaux, harcèlement,
discriminations : diffusion de guides et accès à des sessions de
e-learning sur un certain nombre de risques professionnels, dont les RPS
et le harcèlement ;
- Evolution des règles de remboursement
des frais téléphoniques engagés par les salariés dans le cadre
professionnel (50% de l’abonnement plafonné à 10 Euro/mois) ;
- Voyages et déplacements :
- Les compensations applicables aux
voyages intercontinentaux seront appliquées à tous les types de voyages,
sans considération du caractère intercontinental ou non de ceux-ci.
- Si une partie du déplacement
est réalisé un samedi, un dimanche ou un jour férié avant 14h en raison
des besoins de l’activité (et hors choix personnel du salarié), celui-ci
donnera lieu à une journée de récupération. Dans l’hypothèse où cette
contrainte horaire ne s’applique pas, la compensation accordée est d’une
demi-journée.
- Mobilités durables : Mise en
place du volet « forfait mobilité » issu de la loi
« mobilités » ;
- Augmentation du budget « œuvres
sociales » du CSE de 3 000 euros.
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