Résultats, augmentations et départs... les vrais chiffres !

Les résultats du 1er semestre sont enfin officiels et chacun peut enfin comprendre ce que nous entendions quand nous annoncions que

Les augmentations, les plus faibles depuis des années
(malgré l’ajout des N5 et N6 dans ces chiffres),
n’ont AUCUN RAPPORT avec les résultats excellents.

Voir l’article des Échos : « Sopra Steria bondit en Bourse après avoir pulvérisé les attentes »

Ne ratez pas la vidéo en bas de page avec une interview de notre DG Vincent Paris sur BFMBusiness.

À retenir de ces propos : « Nous maitrisons la situation » « L’essentiel de la période d’intégration est plutôt dernière nous. L’ensemble des décisions que nous avions à prendre ont été prises. » Les décisions de virer les salariés, c’est fini ? Ou c’est juste le départ de Enaud ? La direction annonçait pourtant 2 ans pour faire l’intégration, mais après n’avoir fait rien ou presque pendant 6 mois pour l’aider (à part dire aux salariés de se débrouiller), elle annonce déjà que ses efforts sont finis ? Cela promet…

Quand le journaliste insiste sur les « un peu plus de 400 »(sic !) départs en France, V. Paris répond qu’il y a aussi un peu plus de 400 arrivées et que l’effectif est stable. Intéressant, alors que l’effectif entre début janvier et fin juin 2015 a diminué de 370 chez Sopra Steria SA et de 165 salariés chez I2S. Et que nous sommes à beaucoup plus de 400 départs :

Nous en sommes à 1296 départs en 2015 sans compter ceux des entreprises Beamap, Axway, SBS et HR dont nous attendons les chiffres (qui représentent plus de 2000 salariés)...

Quand le journaliste insiste et demande si on doit s’attendre à de nouveaux départs notamment chez I2S, et s’il y a un sureffectif qui expliquerait, V. Paris répond :

« Y’a pas de sujet de sureffectif, y’a un sujet de transformation »

Très amusant quand on connait les chiffres de la formation sur ce premier semestre, qui sont catastrophiques : fin juin, 16% des objectifs annuels de la conduite du changement atteints, 16% des objectifs annuels de plans d’évolution individuels (51 salariés seulement !), et à peine 45% des objectifs annuels de formation pourtant revus à la baisse cette année ! (Sachant que sur ces sujets, juillet et août sont des mois vides !).

Nous comprenons bien que la direction n’a nullement l’objectif de former ses salariés, mais plutôt de les remplacer par des jeunes, moins chers et encore crédules…

À suivre…

© 2015 L’Essentiel – 17 août 2015