Les élus du CE de Sopra Group, de Sopra Banking et du CCE de l’UES Sopra Group ont été convoqués et réunis les 17 et 18 juin sur le projet de fusion avec Steria.
Ces premières réunions déclenchent le délai légal d’information de 4 mois au-delà duquel la direction aura toute latitude pour mettre à exécution cette opération lourde qui emporte la destinée professionnelle des 14 000 salariés de Sopra.
Lors de ces réunions, la direction a remis aux élus un document de plus de 400 pages sur l’organisation cible de ce rapprochement, accompagné d'une clé USB contenant l’ensemble des accords et procédures en vigueur chez Steria.
Une première présentation de ce document a été faite par la direction qui a motivé le projet en déclarant qu’il était le fruit d’une conviction lourde. Conviction que, face à Cap ou Atos, Sopra doit devenir un acteur global avec une offre globale, et être reconnu comme tel. C'est pour la direction une priorité absolue.
Selon la direction, le projet autonome de Sopra passe par une telle évolution, il en va de la survie de Sopra à moyen terme. En ce sens ce rapprochement représente une opportunité pour Sopra qu’il est indispensable de mener à terme.
Scénario catastrophe ! Que veut nous faire comprendre la direction ?
Côté Sopra, tout va bien, il est clair que Sopra est jusqu’à aujourd’hui protégé par les pactes d’actionnaires maintenus par son président fondateur Pierre Pasquier, mais demain qu’en sera-t-il ?...
Côté Steria, quelle est la vraie situation ? Il semble en effet ne pas en être de même, particulièrement en France où Steria est juste bénéficiaire grâce au Crédit d’Impôt Recherche (CIR) et au Crédit d’Impôt Compétitivité des Entreprises (CICE) qui représentent un bonus de 14 millions d’euros !!!!!
Nous restons attentifs à la protection de l’intérêt des salariés.
La prochaine réunion du CE de Sopra Group a été programmée le 3 juillet, ainsi que 8 autres réunions extraordinaires sur le projet jusqu’au 17 octobre. Il en est de même du côté de Steria.
D’ores et déjà, dans le cadre des économies d’échelle, 3 000 salariés seront concernés par un changement de site de rattachement physique dès le 1er janvier 2015. Les sites de Sopra Mattéi, Puteaux Godefroy et de Neuilly seront fermés. Ainsi que ceux de Steria Vélizy et Issy les Moulineaux.
Les salariés de DSRH sortiront de Sopra et quitteront Puteaux Godefroy pour intégrer la nouvelle filiale HR Software acquise en 2013, et que sont aussi en train de rejoindre les salariés de l’entité HCM d’IBM en cours d’acquisition par Sopra. Le tout constituant un pôle progiciel RH d’environ 1 200 salariés en Europe.
Les salariés de Sopra Mattéi seront transférés sur le site actuel de HR Software du Triangle près de l’Arche de la Défense.
La tour Manhattan à la Défense va devenir « une tour Sopra » avec l’ouverture de 5 étages supplémentaires pour y loger les salariés de HR Access et ceux de DSRH qui les rejoignent, ainsi que les salariés de Sopra Neuilly et les salariés de Steria Vélizy et Issy les Moulineaux.
@ suivre ...
Soyez toujours aussi vigilants,
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